Le forum du filage

Merci Flo. J'attends tes impressions avec intérêt !

oui, tes impressions!

Agnès, c'est une trèèèèèès bonne nouvelle ça

et moi, vous me considérez comme "bio"?... je n'ai pas le label, mais promis, mais bébètes ne sont pas maltraitées, mes patures ne sont pas engraissées ni désinctisées, et les médicaments, c'est le plus rarement possible!

Bio 100% on le sait, cela n'existe pas mais trouver des éleveurs qui prennent des précautions, c'est très utile. Merci Flo.

Florence, tu peux sans doute déjà te renseigner auprès de Nature et Progrès Belgique
http://www.natpro.be/

Malheureusement la certification c'est aussi un effort financier; cela ne vaut donc la peine qui si tu peux valoriser tes produits à la vente en ligne.

Pour nous qui te connaissons et connaissons le soin que tu prends de tes mémères, ce n'est pas nécéssaire !! Personnellement je préfère toujours un petit élevage avec une certaine transparence à un label bio anonyme.

Je me suis renseignée il y a quelques mois chez écocert ....
Alors que je donne des aliments "bio" certifiés par écocert, je ne peux pas avoir le label car les conditions sont très strictes dont la plus importante est d'abord de produire soi-même ses propres céréales bio, son foin et paille bio (les prairies paturées doivent également avoir une qualité bio ) !!! Nous ne sommes pas cultivateurs donc ça s'arrête là....En plus il faut un quota spécifique de bêtes à l'hectare, une médication spécifique, etc...Bref, ce n'est pas le soin que l'on prend pour ses bêtes qui donne ce critère bio...Dommage !!

Le bio est à la mode et pourtant le 100 % n'existe pas.
Tu as raison Florence : Le label bio exige des normes strictes et même parfois illogiques.
Même si tu ne peux pas revendiquer le concept bio pour ton troupeau, Florence, les bêtes dont tu t'occupes sont peut-être plus bio que certains troupeaux qui y prétendent. Tu ne peux pas vendre du bio, mais les toisons que tu prépares valent bien celles de certains fournisseurs qui affichent le label. Je dis bien certains.
Produire soi-même, sur un espace dit bio, mais sur un territoire partagé, les céréales et autres denrées est possible; mais dire que c'est bio est très utopique : on n'empêchera pas la terre de garder la mémoire des engrais ni le vent d'apporter, sur le champ que l'on cultive, des pecticides du terrain labouré voisin.
Même écocert peut avoir une tracabilité qui fausse l'analyse de ses produits dits bio, et ils respectent pourtant les normes pour pouvoir prétendre au label. C'est déjà beaucoup.

En effet ce n'est pas logique : pourquoi un éleveur qui fait venir des céréales ou autres aliments d'un agriculteur bio ne pourrait-il pas être bio?
Ca me ferait mal au coeur de ne pas pouvoir mettre les écheveaux venant des mèmères de Florence dans le circuit de la qualité la plus respectueuse et éthique!
En attendant, j'ai entendu parler de labels développement durable, vous connaissez?

Certains éleveurs d'ovins ont déjà leur label de qualité, label bio agricole ou label AB, comme les maraîchers. Ils sont souvent en groupement associatif, dans certains départements. Ils ont également droit,  comme les éleveurs de bovins, à un % très faible d'apport extérieur à leur production agricole. De plus,  le contrôle de la jachère pour laisser reposer la terre est strict et il faut en plus un recours à l’irrigation pour ne pas abuser des ressources en eau. D’où un rendement moins rentable et moins prolifique que l’agriculture conventionnelle. L'agriculture biologique reçoit aussi moins de subvention car moins de rendement, demande plus de main d'oeuvre,... Normal, alors, que le bio qui est très réglementé coûte cher aux consommateurs qui privilégient un plus grand respect de l’environnement et de la qualité des produits. Rien n'est fait pour encourager les éleveurs à adopter la charte.

Et tu as bien raison de donner une si bonne qualité Florence qui est très appréciée.

C'est pensé Florence. Les copines sont ravies de leurs nappes de laine que tu as pu leur envoyer, pour leurs qualités de mouelleux, de confort, le travail bien fait. Elles ne regrettent pas, crois-moi.