Cardage, teinture et filage de la laine - Fil RSS
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L’OURDISSOIR MURAL dit «RATELIER»
Les bobines sont faites. Le tisserand les installe sur le cantre situé contre le mur de gauche face à l’ourdissoir mural. De sa main droite il dispose les fils bobinés un par un, dans chacun des vingt quatre œilletons d’une planchette qu’il tient dans sa main gauche. Vingt quatre fils correspondent à une portée d’environ 1,5 cm de chaîne, si la contexture de l'étoffe est de 16fils/cm. Sur le côté droit de l’atelier en entrant, l’ourdissoir mural : deux longerons de la longueur dont dipose le tisserand, sur les côtés, des montants garnis des chevilles espacées d’une dizaine de centimètres. Sur les longerons, deux fois quatre chevilles se font vis à vis. C’est à leur niveau que l’on matérialise l’« encroix » en passant un fil dessus, un fil dessous les chevilles créant ainsi, à chaque passage de fil la « croisure » ou « enverjure ». Le tisserand débute l’ourdissage, pour ourdir, il a préparé la quantité des fils qui lui seront nécessaires, pour obtenir la pièce d’étoffe aux dimensions désirées. Il prépare ainsi environ 1950 fils pour une longueur de 60 mètres. La pièce finie sera de l’ordre de 52 mètres en 110 cm de large selon l’« armure » utilisée.
L’encroix permet de classer et trier la chaîne en fils impair et pair, pour matérialiser et poser la croisure. Tout au long de l’ourdissage le tisserand prend soin de marquer l’encroix. Il est important pour la suite de la préparation du métier à tisser. En cas de casse de fil lors du tissage, l’encroix permet de retrouver avec précision la place du fil dans la chaîne. Ainsi à tout moment lors de la rupture d’un fil de chaîne, le tisserand sait parfaitement où se trouve tel ou tel fil, le 32ème comme le 73ème ou le 197ème. Cette méthode d’ourdissage est certainement celle parmi les plus anciennes manières de préparer la chaîne. Aujourd’hui, c’est toujours ainsi que l’on ourdit dans les pays d'Afrique, d'Amérique du Sud et d'Orient, lorsque l’on tisse à la main. D'un bon ourdissage dépend souvent la qualité d’un bon tissage.
Le tisserand prépare 6 mèches de 324 fils. De chacune des mèches de fils il fait une chaînette plus pratique pour les disposer au métier et de manière à ne pas mélanger les fils. Il les dépose, l’une après l’autre, sur la « barre porte fils » du métier où il a fixé le « râteau ». Il attache chacune des mèches à l’« ensouple » et dispose les fils en les répartissant régulièrement dans le râteau. (voir doc ratelier galerie)
Dernière modification par adme (11-03-2008 14:13:37)
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merçi pour ces explications un peu flou pour moi , mais je vais relire a tete reposée,je n'ai jamais tisser mais ça m'interesse.
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merci ADME avec ce schema, mon zhomm ne peut plus me dire ,je comprends pas ce que tu m'expliques? là plus d'escuses ........
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