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Pour le lavage par fermentation classique, j'ai lu qu'il ne fallait pas que les toisons contiennent trop de lanoline. A voir pour le type de fermentation dont Taty parle.
Avec de la toison de mouton Jacob lavée par fermentation, la laine était garnie de petites boules blanches .... lanoline ? Impossible à dissoudre même à haute température.
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@loulotte et EM : si tu suis les liens, tu arrivera sur mon blog nutri, où j'expose mes tests, ou bien sur le site de ma soeur où j'ai rédigé une série de fiches
lavage: j'ai tendance à écouter Ygaelle pour une raison simple, je crois que tu teins 350kg par an, non? et tu les vends.... si des couleurs devaient passer, tu aurais eu des rouspétances de clients depuis que tu le fais
huile minérale: c'est donc issu du pétrole... je pense à mes petits canaris hypersensibles, ce sont surtout les dérivés de pétrole qui leur posent souci. ce n'est qu'une parenthèse
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@chantal: petits boules blanches seraient peut être bien ce phénomène de lanoline qui se resolidifie après liquéfaction, puis ne veut plus se barrer??
EM: ne sont pas réputés décomposer les graisses, mais bien les saletés ordinaires (personne comprend vraiment), mais j'ai quand même essayé après avoir déjà trempé une nuit pour le suint (puiqsu'il part à l'eau simple).
Résultat: toisons aussi propres à l'EM qu'au savon...
La toison non lavée: sort aussi rose que ces deux là mais au premier lavage, elle a perdu 50% de couleur
son de blé: en tests, j'avais lavé aussi de la toison entre sambre et meuse dans 10 litres d'eau avec un nouet (bas nylon) contenant 3 grosses poignées de son de blé,
bien malaxé pendant la chauffe pour qu'il passe dans le le jus;
pas de montée au dessus de 50°C sinon les enzymes du blé sont niqués (dixit Garcia).
Laissé 1 heure à 50°C, sorti la laine à cette température
Je n'avais pas ajouté les cristaux de soude que recommande Ulrike Bogdan (voir plus haut), parce qu'elle n'explique pas pourquoi.
La lanoline me semble partie, puisque la laine est un peu moins glissante au filage que la non lavée et qu'elle ne sent plus le mouton.
Raisonné-je juste?
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Oui, Taty, c'est bien ça.
Pour l'huile minérale, faut pas oublier, quand même que le fil est lavé après filage à la filature, qu'il est plongé dans de l'eau chaude (entre 70 et 90°) pour la teinture, puis qu'il est rincé. Je ne dis pas qu'il n'en reste pas... mais il ne doit pas en rester beaucoup :-)
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je répondais à ton message précédent
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j'ai demandé par acquit de conscience à Monique d'Herbalana, qui teint beaucoup pour le hibou et pour ses propres marchés - en pur végétal
même topo qu'Ygaelle: elle ne lave pas, d'autant plus qu'elle mordance à chaud à l'alun (acide) -> décomposition des graisses (je copie/colle pas, on correspond en flamand, flemme de traduire, je résume) + elle teint à chaud (en wek)
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après lecture des remarques et constatations, mieux alors teindre a chaud, cela n'exclus pas le coté écolo de la teinture , extraction des agents tinctoriaux a chaud ou a froid et teinture a chaud 60° pour dissoudre les graisses, pour ma part j'ai un poele a bois, je me chauffe avec et cuisine avec aussi donc pour moi la teinture a chaud ne me coute rien en CO2
je pense a autre chose cela permet aux personnes allergiques a la lanoline d'utiliser une laine ainsi traitée ?
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