Le forum du filage

Je suis un petit peu demeurée... C'est la raison pour laquelle je n'ai pas bien compris le but de l'opération ?

Faire connaître les Petits Frères des Pauvres ?
Ca c'est la bonne idée, ils font une oeuvre formidable.

Augmenter la consommation de Smoothy ?
Bcp moins formidable.

Inciter les tricoteuses à tricoter ?
Pourquoi pas ! L'idée est originale et amusante.

Reverser 20 cts par bonnet à une assoc. Ceci pour des heures de travail (travail agréable, certes) ... J'ai été trop longtemps dans la m...élasse  pour comprendre.  Je suis contaminée à vie...
Et quand je dis "à vie", je ne m'engage pas pour très très longtemps 

Bon, allez, très sincèrement, je vous souhaite de bien vous amuser : je suis sans doute jalouse de ne pouvoir participer faute de temps.

J'ai beaucoup cogité hier sur cette idée: calcul rapide de la contribution financière, bof bof, recherche sur l'association "les petits frères des pauvres", glop glop, réflexion sur les opérations de com faciles.
Et puis j'ai réfléchi que ça pouvait être une réponse à mes recherches d'activité facile et gratifiante pour les grand-mères sur-protégées mais désoeuvrées de la maison de retraite où s'ennuie et périclite ma mère. Pouvoir être encore utile à quelqu'un, s'enthousiasmer pour une oeuvre commune, occuper ses mains à une tâche qui a du sens, aider des personnes âgées moins gâtées qu'elles-mêmes, avoir conscience qu'on n'est pas si mal loti, apprendre encore....
Oui, mais je n'ai pas envie de les impliquer dans un leurre publicitaire.
Je garde l'idée (facile à tricoter, ces petits bonnets, il doit y avoir d'autres idées de tricot facile, et les ponpons à la fourchette, même ma mère peut encore faire ça, avec un peu d'aide...), mais je cherche un autre débouché (vente de porte-cles ou de déco de sac à un marché de Noël, avec don des gains à l'association ?).
Qui veut m'aider à creuser la question?

Dernière modification par Loulotte (28-10-2016 10:14:09)

Loulotte, je cogite aussi depuis ce message et je rejoins tes interrogations.

D'un côté, une grande firme qui se fait de la pub en utilisant le besoin d'être utile et de participer à une bonne action de beaucoup d'entre nous, et de l'autre, un don de de 95 000 € en 2015 pour l'association "Les petits frères des pauvres", et le plaisir pour les tricoteuses d'y avoir contribué.

Comment savoir si l'on fait une bonne ou une mauvaise action. J'ai trouvé une réponse chez J. Lacan ; il disait que chacun de nos actes génèrent autant de positif que de négatif et que nous ne pouvons anticiper ni l'un ni l'autre.

Je me dis que plus il y aura de bonnets et plus C.c.c.l devra verser à l'association. De plus, la consommation des smoothies doit sûrement plus à la mode qu'aux bonnets.

Mais si vous souhaitez faire une bonne action, envoyez ne serait-ce que 10€ à l'assoc'.  Ca représente  50 tricoteuses !

Boz n'est pas en maison de retraite... Mais le regrette parfois (très peu de fois, en fait !)  quand elle doit entretenir maisons, jardin, chiens et en plus se faire cuire quelques patates (de son potager!).

je crois qu'il faut poser la bonne question : combien vaut la main d'oeuvre d'une mamie désoeuvrée, et si on trouve la réponse on aura avancé, parce que ce qui a de la valeur a un prix ! Même si c'est pour faire du bénévolat , je m'explique coca-cola estime cette valeur a 0.20 cts l'ouvrage ça me révolte

Loulotte a écrit:

...
Un joyeux petit tas au centre de la table. Quelques heures passées à échanger des trucs, se montrer comment on fait, se parler, faire ensemble, une le bonnet, l'autre le pompon. Parler d'autres tricots, d'autres lieux, d'autres temps. Avoir fait quelque chose "ressenti" comme utile dans sa journée, dans sa semaine. Continuer l'idée pour faire un bonnet de poupée pour son arrière-petite petite fille, pour celle de la voisine, et tant pis si la taille n'est pas la bonne.
...

L'idée est bonne faire des habits de poupée pour les petites filles peu importe si c'est de la famille ou non et ça leur rappellera des souvenirs en plus !

Oui, mais c'est moins fédérateur que de participer à un grand mouvement humanitaire.
Et les petits bonnets, c'est ultra simple à faire.
Lancer l'idée d'habits de poupée, comme ça, ça n'accrochera pas avec les personnes que j'ai en face. Va falloir donner plus d'ampleur au projet. Je n'ai pas trop le temps pour ça...
Bon, j'ai transmis l'idée à l'animatrice, elle en fera ce qu'elle voudra. Les ateliers tricot, elle a déjà essayé (pour faire des couvertures en petits carrés pour Emaüs). Ça n'a pas été bien loin.

Ah, ils ont de bonne idées dans le secteur publicitaire! C'est comme les jouets du grand clown. Terriblement bien conçus, on ne peut pas dire le contraire... Y'a de quoi enrager, toutes ces richesses intellectuelles au service de qui?

Il y a aussi une assoc qui demande des tricots pour les prématurés je crois...tant qu'à faire, c'est peut-être plus concret pour les mamies.

Pour ce qui est du troisième âge j'ai un peu d'expérience : dans moins d'une semaine j'aurai 80 balais (pourtant le ménage n'est pas ma tasse de thé ...  Les balais ... Bof !)

Dans notre petite commune dont les hameaux sont très éparpillés, le tricot à moins de succès que les bouffes ou les tarots.   Nonobstant il y a un club de tricot !

Suis pas fan non plus des balades en car dans lequel on doit passer des heures dans des relents de tabac refroidi écrasés par des parfums artificiels généreusement vaporisés.

J'avais lancé l'idée d'un club de tissage. Le moment a été particulièrement mal choisi (début de la longue maladie de Claude !). J'ai eu une et unique adepte qui est venue pour tisser un poncho à sa nièce.  Refusant toute approche technique.  Elle l'a eu son poncho. J'en ai tissé plus de la moitié avec, en plus,  ma présence continuelle.   

Pour le tissage la difficulté première et même unique : encombrement des métiers.  J'ai laissé mon idée sous le boisseau vu que, à mon âge tout comme au vôtre, les journées n'ont que 24 heures.

En plus, il parait que le tissage est incompatible avec certaines douleurs dues au grand âge. 
Pour ma part, j'ai décidé d'attendre une ou deux décennies pour vérifier si la chose est exacte.