Cardage, teinture et filage de la laine - Fil RSS
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Bonjour !
J'ai acheter le dernier numéro de passion tricot, et à l'intérieur, il y avait a un article sur le tricot solidaire.
Je suis allé voir sur internet ce qu'on pouvait trouver sur le sujets, et je suis tombée sur cette page : https://www.petitsfreresdespauvres.fr/d … daire.html
Et je me suis immédiatement mise à tricoter ces petits bonnets
Si vous voulez vous aussi participer, il faut envoyer les petits bonnets avant fin novembre.
Peut être certains d'entre vous ont déjà participé ?
Je voulais juste vous passer l'info, au cas où ça vous intéresse...
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Je suis un petit peu demeurée... C'est la raison pour laquelle je n'ai pas bien compris le but de l'opération ?
Faire connaître les Petits Frères des Pauvres ?
Ca c'est la bonne idée, ils font une oeuvre formidable.
Augmenter la consommation de Smoothy ?
Bcp moins formidable.
Inciter les tricoteuses à tricoter ?
Pourquoi pas ! L'idée est originale et amusante.
Reverser 20 cts par bonnet à une assoc. Ceci pour des heures de travail (travail agréable, certes) ... J'ai été trop longtemps dans la m...élasse pour comprendre. Je suis contaminée à vie...
Et quand je dis "à vie", je ne m'engage pas pour très très longtemps
Bon, allez, très sincèrement, je vous souhaite de bien vous amuser : je suis sans doute jalouse de ne pouvoir participer faute de temps.
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question : qui va coiffer les 10.000 bonnets sur les bouteilles innocents ? combien cela va rapporter aux petits frères des pauvres 10 000 x 0.20 = ??? et il faut que les gens achètent ses bouteilles coiffées
il existe une fondation innocent , je lis qu'ils ont contribué pour 2.1 M pour des projets de développement durable ???? http://www.lafondationinnocent.fr/
je continue mes recherches et sur wiki, ils indiquent que la société mère de innocent n'est autre que coca cola ha bon https://fr.wikipedia.org/wiki/Innocent_(boisson)
Alors aux vues de ses informations, j'ai d'autres choses a faire que de tricoter des petits bonnets pour faire la pub masquée d'une oeuvre philanthropique de la firme coca cola. Si je veux aider les petits frères des pauvres ( qui en ont bien besoin) je leur envoie un don qui sera en partie déductible de mes impots
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J'ai beaucoup cogité hier sur cette idée: calcul rapide de la contribution financière, bof bof, recherche sur l'association "les petits frères des pauvres", glop glop, réflexion sur les opérations de com faciles.
Et puis j'ai réfléchi que ça pouvait être une réponse à mes recherches d'activité facile et gratifiante pour les grand-mères sur-protégées mais désoeuvrées de la maison de retraite où s'ennuie et périclite ma mère. Pouvoir être encore utile à quelqu'un, s'enthousiasmer pour une oeuvre commune, occuper ses mains à une tâche qui a du sens, aider des personnes âgées moins gâtées qu'elles-mêmes, avoir conscience qu'on n'est pas si mal loti, apprendre encore....
Oui, mais je n'ai pas envie de les impliquer dans un leurre publicitaire.
Je garde l'idée (facile à tricoter, ces petits bonnets, il doit y avoir d'autres idées de tricot facile, et les ponpons à la fourchette, même ma mère peut encore faire ça, avec un peu d'aide...), mais je cherche un autre débouché (vente de porte-cles ou de déco de sac à un marché de Noël, avec don des gains à l'association ?).
Qui veut m'aider à creuser la question?
Dernière modification par Loulotte (28-10-2016 10:14:09)
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Un soir de déprime, j'ai commencé une brassière (c'était à la suite de celle que j'avais envoyée comme modèle à une tricoteuse de ce forum)... Et puis je l'ai terminée - la brassière, bien sûr ! - et j'ai tricoté une paire de petits chaussons assortis.
N'ayant pas de bébé en vue dans mon entourage, j'ai donné le tout à quelqu'un qui vit de son travail de tissage. Elle a déjà la couverture de bébé tissée avec la même laine. Elle pourra les vendre... Si elle trouve acheteur.
J'ai déjà fait ça une fois et j'ai eu l'extrême plaisir d'apprendre que quelqu'un avait acheté "mon oeuvre" .
Ca me rappelle mon prof de menuiserie qui disait "Qd votre objet est terminé, demandez-vous : Est-il vendable ?" Un critère qui marche avec tout ce qu'on peut fabriquer. En bois, en fibre... Et même en cuisine !
Pour faire suite aux propos de Véronelle : "Caco-Caca" est très fort pour faire de la pub déguisée. C'est vraiment la marque qui me ferait "gerber"... A tous points de vue !
J'ai pourtant eu la très mauvaise surprise de constater que dans le service hospitalier s'occupant de malades en fin de vie, on m'avait demandé de donner "ce truc" au malade, plutôt que de l'eau - fut-elle pétillante - car il dessèche moins les muqueuses buccales. J'en ai donc - à mon corps défendant - acheté une boîte.
Bien triste souvenir...
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Loulotte, je cogite aussi depuis ce message et je rejoins tes interrogations.
D'un côté, une grande firme qui se fait de la pub en utilisant le besoin d'être utile et de participer à une bonne action de beaucoup d'entre nous, et de l'autre, un don de de 95 000 € en 2015 pour l'association "Les petits frères des pauvres", et le plaisir pour les tricoteuses d'y avoir contribué.
Comment savoir si l'on fait une bonne ou une mauvaise action. J'ai trouvé une réponse chez J. Lacan ; il disait que chacun de nos actes génèrent autant de positif que de négatif et que nous ne pouvons anticiper ni l'un ni l'autre.
Je me dis que plus il y aura de bonnets et plus C.c.c.l devra verser à l'association. De plus, la consommation des smoothies doit sûrement plus à la mode qu'aux bonnets.
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Oui, je n'avais pas fait ce calcul, d'après le compteur affiché sur le site... J'avais seulement calculé combien de bonnets "mes" grand-mères pouvaient fournir et la quantité d'eau que cela aurait apporté au moulin...
Véronelle, moi aussi, je préfère choisir de faire des dons directement, mais là, je vois autre chose d'intéressant, l'investissement dans une bonne action, porteuse de sens de vie pour ceux qui n'en ont plus beaucoup. Il n'y a pas beaucoup de Boz dans les maisons de retraite....
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Mais si vous souhaitez faire une bonne action, envoyez ne serait-ce que 10€ à l'assoc'. Ca représente 50 tricoteuses !
Boz n'est pas en maison de retraite... Mais le regrette parfois (très peu de fois, en fait !) quand elle doit entretenir maisons, jardin, chiens et en plus se faire cuire quelques patates (de son potager!).
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Les bonnes actions, je n'en suis pas en manque. Envoyer un chèque, je sais faire, je pratique.
Mais aider des mamies désoeuvrées qui ne comprennent pas la chance qu'elles ont d'être à l'abri du besoin, et dépriment de ne plus servir à rien, de ne plus savoir ou n'avoir rien à faire, est une idée qui me travaille au quotidien, forcément, je les vois tous les jours.
Ma mère est dans ce cas. Elle m'énerve parfois prodigieusement à se plaindre, et à vouloir retourner chez elle (elle est dans un déni total de ses pertes de capacité mémorielles, entre autres, elle ne se souvient plus qu'elle ne peut pas marcher sans aide, vous voyez le topo?) Mais je ne peux que la plaindre d'être effectivement totalement dépouillée de son libre arbitre dans ne serait-ce que de petits gestes quotidiens.
Je me dis qu'il doit bien y avoir moyen d'impulser un peu de vie communautaire dans ces structures...
Je comprends bien que rester chez soi, vivre seul(e) à partir d'un certain âge , n'est pas facile, demande un certain courage, et une bonne dose de volonté et d'énergie. J'admire. J'espère pouvoir en faire autant à mon tour.
Il faudrait penser et créer des espaces de vie où on pourrait avoir ses animaux, son potager, avec une structure autour pour aider au besoin, sécuriser, soigner, accompagner.
Nonne, ce doit être pas mal....
Dernière modification par Loulotte (28-10-2016 15:09:35)
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je crois qu'il faut poser la bonne question : combien vaut la main d'oeuvre d'une mamie désoeuvrée, et si on trouve la réponse on aura avancé, parce que ce qui a de la valeur a un prix ! Même si c'est pour faire du bénévolat , je m'explique coca-cola estime cette valeur a 0.20 cts l'ouvrage ça me révolte
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Si 10 mamies font trois bonnets chacune. On a 30 bonnets.
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6 euros pour les PFDP. Dérisoire.
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Beaucoup de temps donné pour la pub de CacaColé... Révoltant.
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Un joyeux petit tas au centre de la table. Quelques heures passées à échanger des trucs, se montrer comment on fait, se parler, faire ensemble, une le bonnet, l'autre le pompon. Parler d'autres tricots, d'autres lieux, d'autres temps. Avoir fait quelque chose "ressenti" comme utile dans sa journée, dans sa semaine. Continuer l'idée pour faire un bonnet de poupée pour son arrière-petite petite fille, pour celle de la voisine, et tant pis si la taille n'est pas la bonne.
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Loulotte a écrit:
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Un joyeux petit tas au centre de la table. Quelques heures passées à échanger des trucs, se montrer comment on fait, se parler, faire ensemble, une le bonnet, l'autre le pompon. Parler d'autres tricots, d'autres lieux, d'autres temps. Avoir fait quelque chose "ressenti" comme utile dans sa journée, dans sa semaine. Continuer l'idée pour faire un bonnet de poupée pour son arrière-petite petite fille, pour celle de la voisine, et tant pis si la taille n'est pas la bonne.
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L'idée est bonne faire des habits de poupée pour les petites filles peu importe si c'est de la famille ou non et ça leur rappellera des souvenirs en plus !
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Il existe de nombreux clubs pour celles (et ceux ???) qui tricotent ou crochètent.
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Oui, mais c'est moins fédérateur que de participer à un grand mouvement humanitaire.
Et les petits bonnets, c'est ultra simple à faire.
Lancer l'idée d'habits de poupée, comme ça, ça n'accrochera pas avec les personnes que j'ai en face. Va falloir donner plus d'ampleur au projet. Je n'ai pas trop le temps pour ça...
Bon, j'ai transmis l'idée à l'animatrice, elle en fera ce qu'elle voudra. Les ateliers tricot, elle a déjà essayé (pour faire des couvertures en petits carrés pour Emaüs). Ça n'a pas été bien loin.
Ah, ils ont de bonne idées dans le secteur publicitaire! C'est comme les jouets du grand clown. Terriblement bien conçus, on ne peut pas dire le contraire... Y'a de quoi enrager, toutes ces richesses intellectuelles au service de qui?
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Loulotte a écrit:
Ah, ils ont de bonne idées dans le secteur publicitaire! C'est comme les jouets du grand clown. Terriblement bien conçus, on ne peut pas dire le contraire... Y'a de quoi enrager, toutes ces richesses intellectuelles au service de qui?
Ils ont surtout les moyens financiers pour faire des études de marché et une équipe qui teste les produits gratuitement, bref ils ont le pognon et on en revient au sujet du post
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Il y a aussi une assoc qui demande des tricots pour les prématurés je crois...tant qu'à faire, c'est peut-être plus concret pour les mamies.
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Je squatte le post de Stammerez qui, je l'espère, n'a pas perdu son enthousiasme au fil de la discussion pour dire que ce serait bien de demander aux dames dont il est question (qui ne sont pas toutes des mamies) ce qu'elles aimeraient faire. La génération qui arrive ne sait souvent ni tricoter, ni coudre, et c'est plutôt statique comme activité. Imaginer qu'on me colle sur une chaise pour faire des carrés de 15 cm de côté et qu'on me félicite pour ma créativité me terrifie à moins que
Les animateurs et éducateurs sont coincés dans l'image qu'ils se font de ces personnes, lesquelles jouent le jeu pour leur faire plaisir. On va moins vite mais on n'a pas plus envie d'être sérieux à 90 ans qu'à 17 ans ... d'autant plus que le temps presse.
Y a du pain sur la planche !
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Pour ce qui est du troisième âge j'ai un peu d'expérience : dans moins d'une semaine j'aurai 80 balais (pourtant le ménage n'est pas ma tasse de thé ... Les balais ... Bof !)
Dans notre petite commune dont les hameaux sont très éparpillés, le tricot à moins de succès que les bouffes ou les tarots. Nonobstant il y a un club de tricot !
Suis pas fan non plus des balades en car dans lequel on doit passer des heures dans des relents de tabac refroidi écrasés par des parfums artificiels généreusement vaporisés.
J'avais lancé l'idée d'un club de tissage. Le moment a été particulièrement mal choisi (début de la longue maladie de Claude !). J'ai eu une et unique adepte qui est venue pour tisser un poncho à sa nièce. Refusant toute approche technique. Elle l'a eu son poncho. J'en ai tissé plus de la moitié avec, en plus, ma présence continuelle.
Pour le tissage la difficulté première et même unique : encombrement des métiers. J'ai laissé mon idée sous le boisseau vu que, à mon âge tout comme au vôtre, les journées n'ont que 24 heures.
En plus, il parait que le tissage est incompatible avec certaines douleurs dues au grand âge.
Pour ma part, j'ai décidé d'attendre une ou deux décennies pour vérifier si la chose est exacte.
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