Le forum du filage

Très réussi!

Maudala, sur le deuxième lien, il s'agit de tissage aux noeuds comme pour le macramé.
Je n'ai pas trouvé de tressage sur ce site.

En réponse à ta question, le carton n'abime pas les fils de coton. Avec de la laine épaisse, il serait possible d'agrandir les fentes.

Jolis!

Merci Maudala, il y a en effet le choix en couleurs et motifs

Superbe et quelle dextérité!

Magnifique cette vidéo! Merci sandrine;
J'ai eu aussi ma crise kumihimo il y a quelques années. J'utilisais ce petit livre: https://www.casacenina.fr/les-edition-d … ihimo.html

Le tressage sur le mobidai en mousse est plus confortable pour maintenir une bonne tension des fils que le tressage sur carton. Bon achat !

Cela n'a toutefois pas le charme du tressage sur un marudai mais je crains d'avoir des difficultés à me repérer après les interruptions. J'attends que Sandrine nous raconte son expérience

Voici ma collection de formats divers ; celui du milieu est un cordon pour mon sac à pain cousu maison.

Super ! j'aime beaucoup tes tressages

Cela donne aussi de beaux résultats en tressage plat.

Quels fils as-tu utilisés pour le tressage monochrome de la première image ?
Je le trouve très élégant.

Merci pour l'info, je ne connaissais pas.

Il me semble qu'il conviendrait bien pour le modèle que tu as mis en lien dans le message 10, que j'ai gardé en projet.

Mon marudai est finalement arrivé et j'ai pu réunir tous les éléments qui me permettent de démarrer (les bobines en particulier).



Cela peut paraître impressionnant de ne pas avoir de repères de chiffres ou autres sur le "miroir" mais c'est une habitude. J'aurai pu faire une petite remarque pour m'indiquer où est le haut et où est le bas, en l'occurence une zone du bois est bien visible pour moi et me permet facilement de connaître le sens de mon marudai (le bas est à gauche sur la photo).



Bobines "maison" car les tama pour Kumihimo coûtent cher et sont assez rares à trouver. Toutes mes bobines sont lestées avec des rondelles et des boulons. Chaque bobine pèse approximativement 50 gr. Si jamais j'ai besoin de plus de poids, je rajoute simplement des rondelles 50 gr me convient à priori pour cette épaisseur et ce type de fil ; j'ai testé avec 70 gr. ca marche aussi mais l'ensemble est très lourd. Car il faut ajouter un contre-poids (45% du poids de toutes les bobines) à la tresse.



Mes premiers essais. J'ai utilisé du coton 20/2 mercerisé, chaque fil dans les bobines comporte 12 brins. Il m'a donc fallu "ourdir" mes brins de coton, 16 brins x 12 fils chacuns = 192 fils, on se rapproche de la technique du tissage et d'un montage de chaîne Un ourdissoir n'est pas du luxe.



Verdict : j'aime bien mieux le marudai que le mobidai. C'est plus fluide comme geste, et on est plus libre du fait qu'il n'y a pas d'encoches. C'est une gymnastique intellectuelle de savoir quel fil va où et comment, surtout qu'on travaille avec les deux mains. Mais pour les dyslexiques comme moi c'est un bon entraînement

Comme pour le filage, débuter au fuseau permet à moindre coût de savoir si on va accrocher au filage ou pas, et bien c'est pareil avec le kumihimo. Le mobidai a l'avantage d'être bon marché et facile à utiliser. Mais le marudai offre plus de possibilités. On voit mieux la tresse et où l'en en est rendu, c'est aussi plus facile de défaire quand on s'est trompé.

Je met une aiguille sous le marudai quand je ne m'en sers pas. Comme les fils sont lestés, ils ne bougent pas.

Au niveau des ouvrages, celui de Gabriela Markova "kumihimo  fleshtkunst aus Japan", en allemand, est pas mal du tout car il a un grand choix de modèles, du plus simple au plus complexe. Il est surtout pour le marudai, mais je m'en suis servie aussi pour le mobidai ; quand on comprend le principe, on adapte assez facilement. Il offre un excellent tour d'horizon de toutes les possibilités offertes par le kumihimo si on n'a pas envie de rester juste débutant avec 4 et 8 fils.

Il y a aussi l'ouvrage de Rodrick Owen "250 braids from Japan, Perou and Beyond", pour marudai et mobidai. Les modèles sont classés par type et nombre de fils, c'est pratique pour se faire la main. Cela va de 8 à 24 fils. Les modèles sont assez variés puisqu'il ne s'agit pas simplement du Japon.

Jacqui Carey est aussi beaucoup citée, avec ses deux ouvrages "Japanese braiding the art of Kumihimo" (débutant) et "Creative kumihimo" (plus complexe).

Et puis les deux ouvrages de Claudia Wollny, uniquement pour marudai. L'un concerne le "Hira Genji" ou fleur de cerisier dont j'ai mis le lien de la vidéo plus haut. Et l'autre concerne le motif "écaille de tortue" traditionnel également, normalement tissé sur un autre type de métier mais adaptable sur le marudai (32 fils). Ce sont deux très beaux ouvrages à mon goût.