Le forum du filage

Monique, désolé que mon explication ne soit pas sufisante.
Le ressort tire le fil vers le bas. ce qui fait que l'autre extrémité du fil est tirée vers la droite (vers l'extérieur du métier).
la pince à beurtelle accroche le tissu juste tissé et le tend donc vers l'extérieur.
Même dispositif pour l'autre lisière et le tissu est toujours bien tendu (dans le sens droite-gauche). C'est vrai que les poulies, c'est une fantaisie ! un simple piton rond sufirait !

A propos de jarretelle, j'aurais pris simplement le machin qui tient le bas ! Tu me vois, Joëlle, mettre des jarretières à mon métier à tisser ? et pourquoi pas un porte jarretelle, aussi ? Et puis, chais pas si j'auris trouvé la taille !!! Ou une guépière ? Une crinoline ? Et puis, chais pas où j'aurais mis le string !!! Autour du peigne ??? J'vous dis pas la tête des copains qui viennent me voir tisser ! Whaouwww !!!


Redevenons sérieux !!!

Zybe, pour des lisières bien droites, il faut que les fils ce lisière soient très tendus.  Plus que les autres si possible.
On y arrive avec une 2ème ensouple spéciale plur les lisières (!), ou tout simplemet en accrochant des poids à ces fils de lisières, entre les cadres et l'ensouple.

Oh ! Agnès, je n'y suis pour rien !... j'ai vu ce système sur un métier exposé dans un musée !
Quant aux métiers industriels, ils ont un système comparable, avec deux petites pinces qui tirent le tissu. La seule différence c'est que moi, je suis obligé de déplacer la pince alors que sur les métiers industriels, le tissu est pincé entre un rouleau et une plaquette (comme les fers à friser d'autrefois), ce qui fait que le déplacement est automatique et continu...

Mes bas tiennent avec l'élastique qui se trouve là Mais l'idée de l'accroche de la jarretière qui s'imprime dans le nylon du bas, c'est pas bête non plus pour maintenir le tissage à bonne largeur. Tes "agrafes" bretelles sont en fer, Paul. Elles pincent le tissage et donc le marquent aussi, mais moins je pense et elles sont plus adaptées aux épaisseurs.

Pour les lisières merci, merci du truc. Je l'adapte sur la chaîne en coton fin qui est déjà montée sur mon métier. Je n'ai pas de poids (mais des crans à l'ensouple) et puisque la chaîne est déjà en place, je mettrai du coton (hydrophile ) sous les fils de lisière pour avoir une tension plus forte. Je les déplacerai au fur et à mesure du déroulage de l'ensouple arrière. En fait, je tisse du coton très fin (en chaîne et en trame)  et  les lisières ne se voient pas, étant donné que le coupon tissé est coupé et taillé pour des vêtements, donc je n'y faisais guère attention. Mais pour l'écharpe que je vais commencer, les bandeaux ou banderolles (de manif)... cela me sera très précieux. Merci encore.

Pour ma part, j'accroche un bout de laine dans une couleur de contrast sur une lisière tous les 20 cm, et donc en faisant X le nombre de bout, j'ai la longueur de ce qui est déjà tissé.

Quand je tisse, j'ai une longueur de chaîne calculée à l'avance, selon l'utilisation (robe longue, (manteau, (tee-shirt...) enroulé sur l'ensouple arrière. Je la déroule au fur et à mesure, sans me poser de question.
On m'a demandé un jour un coupon d'1 m 80. Une chaîne de 5 mètres était déjà montée. De l'ensoupe avant à l'ensouple arrière, j'avais une longueur de métrage. Il me manquait près de 80 cm. J'ai  reculé l'ensouple arrière amovible (dur dur et risqué, déconseillé).
Et voila-t-y pas qu'on me refait le coup, même métrage !!  La chaîne faisait plus de 4 mètres. Heureusement, je n'avais pas commencé à tisser. Voilà comment je m'en suis sortie :
L'ensouple amovible arrière d'1 m de circonférence + l'écart entre l'ensoupe avant (près d'un mètre cette fois-ci) m'a permis de calculé
avec un mètre couturière. J'ai fait un trait sur le bois du cylindre de l'ensouple arrière au crayon à papier. Arrivée au trait tracé sur le cylindre, j'ai ajouté deux barres d'encroix, en duites alternées. Mon repère était fait. Avant de couper les franges, je laisses toujours au moins 2 cm pour les nouer, C'était la largeur d'une barre d'encroix.
Autre possibilité : Faire un repère sur l'ensouple arrière (un bout de laine de couleur noué sur l'un des barres transversalles de l'ensouple) et compter le nombre de tours. Quand le ruban arrive à une certaine position, on a connaissance du métrage déroulé.

Le système du repère sur les lisières me paraît plus simple. En comptant le nombre de rubans qui dépassent du coupon tissé, on se casse moins la tête. A retenir.

Oui, le système des morceaux de fils sur la lisière, c'est ce que je vais essayer. Merci à vous .

et moi une de mon tissage sur mon blog...

(et la couverture, Paul!!)

Oui, superbes ces motifs, et quelle régularité...

Quant à toi Monique, j'ai vu ton écheveau laine coton et soie...une splendeur, j'adore ces tons, bravo, tu nous expliqueras?

Merci bien Paul, car blague à part, bin...  j'Comprengn pô....

Paul, pour le poncho, c'est facile puisque ce sont 2 rectangles assemblés, idéal pour un premier tissage.

Depuis le temps !!!
j'ai placé sur ce site une série de petites vidéos montrant la façon doint je m'y prends pour monter mon métier et tisser.
excusez la faible qualité, mais il a fallu la réduire pour internet !

http://tissage2.canalblog.com/

Merci, Zybe, mais je viens de m'apercevoir de la faible qualité des vidéos ! La compression pour pouvoir passer sur Internet a complètement détruit la qualité des images !!!!
excusez, ... mais j'y suis pour rien !!!

Je réfléchis à un autre support !