Cardage, teinture et filage de la laine - Fil RSS
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j'imagine que cela dépend du "métier " que l'on utilise ou se trouve la limite?est-ce qu'un métier à pédale rentre dans cette limite?
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Pas sure de bien comprendre ta question lulu.
Peux-tu la reformuler d' une façon plus précise s.t.p.
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Ce n'est pas parce qu'on utilise ses. pieds que ce n'est pas du "tissage main"....
Dernière modification par arcolan (06-03-2008 19:16:35)
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Je ne sais pas trop, mais je pense qu'on ne doit pas pouvoir parler de tissage main quand on utilise un métier motorisé.... et quand ça devient plus ou moins industriel !
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Je suis de ton avis Paul...
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je pense que c'est un tissage très très artisanale réalisé uniquement par les mains.
aucune intervention de machine industrielle . c'est comme cela que je le conçois, mais....
peut être que cela est plus complexe
Quand je vois dans une boutique d'artisanat "tissé à la main", cela signifie généralement que le produit vient d'un métier à tisser personnel, je veux dire, pas tissé de façon industriel. Pas besoin de tisser sans métier avec les doigts... Il y a une grande boutique de "tissage main'" dans mon village natal, tout est fait sur place, au sous-sol de la boutique par des tisserandes; elles font tout de A à Z pour ourdissage, montage, tissage, couture si nécessaire, lavage, repassage. On peut dire que c'est "fait-main". Je sais qu'elles utilisent maintenant des "navettes volantes" mais il faut tout de même être là pour actionner le métier...
Je pense que c'est comme une "robe cousue main", ça ne signifie pas qu'on a enfilé une aiguille et tout monté à petits points mais que le produit n'est pas issu de l'industrie.
Comme "tricoté main" pour un pull, on a tout de même utilisé des aiguilles mais pas une machine à tricoter.
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Oui, ESTHER , je te rejoins dans tes explications, très intéressantes et très bien formulées.
Merci
De rien...
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tissage à la main ou tissage à bras, même combat, même quand on utilise les pieds. Le métier avec fouet (inventé au début du XVIIIè s.), métier à la tire, bien que ce soit des métiers améliorés pour avoir une plus grande et meilleure production, reste un travail dit à la main par opposition au métier mue par un moteur. Le métier «Designer» de chez Arm, ou AVL, avec ratière électromécanique commandé (la lève des fils) par ordinateur reste pour l'ensemble de son fonctionnement entièrement à main ou à bras, car le tisserand est toujours là sur son banc, face au métier pour actionner navette et battant.
Le métier mécanique, surveillé par le «gareur», est actionné par un moteur ou une énergie autre qu'humaine. Dans les petits comme les grands tissage le gareur suit le travail de plusieurs métiers à la fois. Le travail dans ces ateliers ou usines est fragmentés, des ouvriers (ou ouvrière, pour cette journée de la femme) spécialisés, des bobineurs, des cannetteurs, des ourdisseurs, des remetteurs, des noueurs, des piqueurs pour le gareur. Aujourd'hui bcp de ces opérations sont mécanisés voir robotisés, jusqu'à voir une salle de machine avec une cabine où un seul individu devant son écran suit la bonne marche des chose. Là on est assez loin du tisserands qui même l'ensemble de ces opérations avec ses petites mains, ses petits bras, ses petits pieds....
Je dirais que la parcellisation, la mécanisation, la robotisation des opérations n'ont plus rien à voir avec le tissage main ou à bras !!!
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Merci ADME pour tes explications, très intéressantes.
Ma grand-mère, tissait en industrie, mais devant un grand métier, hélas je l'ai perdu depuis longtemps déjà, et je ne peux pas l'interroger sur son vécu .. ce que j'en sais, c'est là qu'elle a eu mal au dos bien jeune.
LE MAL DE DOS : bien souvent un mal qui ronge le tisserand main ou à bras, mal assis sur son banc (s'il a un banc), mouvement de bascule d'avant en arrière pour manier de la main gauche le battant, de la main droite le fouet, dans ce cas les deux pieds travaillent alternativement.
Devant le métier à ratière, à la tire, à mécanique jacquard, de manière générale devant un métier à mécanique, le tisserand est debout la pédale qui commande la mécanique est muée toujours avec la même jambe > risque de lombalgie chronique...
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Je ne sais sur quel métier était ma grand-mère, mais bien jeune de cela je suis sure 14/15 ans pas plus.
c'est curieux cette envie de tisser qui me taraude, et que je réalise enfin... comme si, cela se transmettait dans nos gènes . ah, si j'avais seulement pu lui dire le bonheur que j'éprouve de faire de la haute-lice, ou un simple tissage.... nous aurions pu partager quelques instants d'émotion, sauf que pour ma grand-mère c'était un métier, et pour moi un loisir, cela fait une sacrée différence. je ne fais que ce qui me plaît et sans limite de temps
merci beaucoups , vos reflexions sont trés completes et trés claires
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