Cardage, teinture et filage de la laine - Fil RSS
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Chez moi les limaces ont envahi un bain de coques de noix au vinaigre resté l'hiver; ça puait grave...
Pourquoi ce serait plus gore d'utiliser du sang pour colorer les vêtements que d'ingérer du sang via la viande? Si on tuait les bêtes exprès pour teindre je ne dis pas, mais si elles sont tuées de toutes façons...
Une méthode de teinture au vin qui se fait sans y penser : faire les vendanges, ça fait de superbes mains violettes et ça colle!
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Désolée les filles, d'avoir demandé des précisions; mais moi ça m'intéresse d'éviter si faire se peut, d'utiliser l'amoniaque ... donc je vais peut être tenter l'expérience de Blanchette malgré tout . Merci Cécile et Blanchette bien sûr .
pour ce qui est du sang de mouton ... je préfère essayer le sang-dragon... du dragonnier . Est ce que quelqu'un l'a tenté sur de la laine ou d'autres fibres ?
source : wikipédia (Le sang-dragon est connu depuis l'Antiquité. Les Grecs, les Romains et les Arabes l'utilisaient comme teinture ainsi que pour ses propriétés médicinales et il a été décrit par Dioscoride et d'autres auteurs anciens. Le sang-dragon des Romains était probablement tiré de la base des feuilles du Dracaena cinnabari. Il est mentionné dans le Periplus Maris Erythræi (tour de la mer Rouge) au premier siècle comme étant l'un des produits de l'île de Socotra, un important centre de traite depuis l'époque des Ptolémées. Il y avait une grande confusion dans le monde romain et en Chine entre le vrai sang-dragon d'origine végétale et le cinabre d'origine minérale, un sulfure de mercure toxique.
Le Dracaena draco, originaire du Maroc et des îles Canaries, devint plus tard la principale source de sang-dragon. On l'obtient en pratiquant des incisions dans le tronc et les branches de cet arbre, et en récoltant l'exsudat rouge grenat qui s'en écoule.
Plus récemment, le Daemonorops draco, un palmier grimpant originaire de Sumatra et de Bornéo, ainsi que quelques espèces voisines, ont largement remplacé les Dracaena comme source de sang-dragon. On extrait la résine qui recouvre les fruits de ces palmiers rotin en les secouant dans des sacs de jute ou par évaporation de l'eau. La résine ainsi obtenue, d'un rouge carmin foncé, est appelée « jernang ». On la vend en poudre, en boules, en pains ou en bâtons.
D'autres espèces végétales, appartenant aux genres Croton et Pterocarpus produisent une résine similaire et sont également exploitées pour la production de sang-dragon.
Composition
Sa composition est variable selon l'origine. Mêle à la résine on trouve en proportion variable des sels de calcium, diverses matières grasses et de l'acide benzoïque en très faibles quantité.)
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Vos expériences sont passionnantes, quant au ton des débats, peu importe. C'est la passion qui vous porte et je vous remercie de toutes vos expériences si enrichissantes.
Continuez à nous faire partager tout cela.
Myrtille a raison, le pire serait de ne pas partager. J'ajoute que cette rubrique vit par toute la richesse que vous lui apportez
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Babacool, je n'ai pas encore essayé de faire mon bain de rumex (ou en général les bains basiques) avec autre chose que l'ammoniaque. Cela vaudrait le coup d'essayer avec autre chose.
Une dissolution de cendre par exemple ou de chaux.
Mais j'ai un doute car la lessive de cendre forte bousillerait sans doute la laine qui doit quand même tremper un ou deux jour dans ce bain et la chaux laisserait des traces. Inconvénient qui n'existe pas avec l'amoniaque.
De plus je soupçonne l'ammonaique de se combiner d'une façon spécial avec un des composants du rumex: l'acide oxalique et former ainsi de l'oxalate d'amonium dont la propriété est de devenir bleu aux uv.
Mais ça ce n'est qu'une suposition, j'en suis absolument pas sure.
Cela me trottait dans la tête d'essayer tout de même.
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