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Je ne peux pas t' aider sur cette question, Labriarde, mais je fais remonter le fil pour qu' on voit ton message.
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Trois solutions, Labryarde :
la première, c'est de programmer ta mécanique Jacquard, de percer tous les petits trous qu'il faut dans les cartons de façon que soient levés juste les fils qu'il faut pour qu'un savant jeu de "pris" et de "flottés" écrive ton nom.
Simple !
La deuxième, c'est d'opter pour le système "tapisserie", un peu comme mon clown, si tu veux. Pour chaque duite, plusieurs navettes avec des fils différents qui parcourent des petits morceaux afin de tracer tes lettres. Cela se fait en comptant les fils de chaîne. Alors, si tu travailles avec un compte élevé (beaucoup de fils de chaîne au cm), il faut acheter une loupe...
Mon "clown" se trouve ici...
La troisième, c'est, après avoir tissé, et indépendamment du tissage, de broder tes lettres. Plusieurs points peuvent convenir, selon l'effet recherché.
Je dirais sans doute une bêtise si je parlais de Point de Hongrie, ou de Point d'Ecriture...
Alors je n'en parle pas ! je laisse ce soin aux spécialistes de la broderie !
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merci à vous deux de m'aider.
Paul :
je vais tester ta deuxième méthode.
j'avais l' espoir qu'à partir d'une grille de dessin je puisse trouver une méthode pour reconstituer une armure et un marchage /
parce que le dessin de ceci :
me parait plus complexe que celui d'une lettre de l'alphabet.
quitte à changer l'attachage de mes cadres en cours de route.
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Oui, ... peut-être possible... (?)
sauf que tu ne pourras pas écrire un mot, tu pourras à la rigueur répéter une lettre plusieurs fois côte à côte car tu auras toujours le même rentrage qui se répètera, et le même motif sera répété pour chaque suite telle que celle figurant sur le modèle : 2,3,4,5,6,7,8,1,8,7,6,5,4,3,2,1 !
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vi ! et ce n'est pas l'effet que je recherche. je pense que le plus simple est de tisser "façon clown"
mais comment s'appelle cette methode ?
je vous tiens au courant....
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Je crois que cette méthode de tapisserie porte le nom de Kelim ou Kalim.
Je crois avoir compris (les lissières démentiront si nécessaire) que le nom Kelim s'applique à ce travail lorsqu'on laisse un trou entre deux zones contiguës de couleurs différentes. Sinon, je pense que cela s'apparente à la façon Gobelins, mais je n'en suis pas sûr.
Un trou : supposons que la limite entre 2 couleurs se situe entre les fils 4 et 5 de la chaîne, la 4 étant à gauche, le 5 plus à droite. La couleur 1 (disons le noir) va de la lisière gauche au fil N°4, le blanc va du fil N°5 à la lisière de droite.
Le fil noir va tourner autour du fil 4, le blanc tournera autour du fil 5. Il y aura donc un espace vide entre le 4 et le 5. Ce serait alors du Kelim.
Par contre, on peut aussi faire tourner le fil noir autour du 5, et le fil blanc autour du 4. Les deux fils vont se chevaucher et il n'y aura pas de trou entre les fils 4 et 5.
Les lissières nous diront s'il s'agit bien alors du genre de tapisserie des Gobelins !
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