Le forum du filage

C'est le dernier lien que j'ai mis, la personne explique comment réaliser le bref de ce type de tissage avec weavepoint. Moi non plus je ne connais pas le norvégien, mais l'outil de traduction de Go*gle est mon ami !

Les motifs sont très jolis

Oui, j'ai vu aussi ces vidéos Esther, merci pour le lien.
J'ai aussi trouvé un livre en norvégien que je pense acquérir, mais qui ne parle pas de technique, seulement des brefs de tissages qui sont dans un musée je crois. Pour ce que j'ai pu comprendre de la technique à travers quelques blogs en norvégien, la chaîne est en lin, le fil de motif en laine, le fil de liaison en lin. Il semble qu'il faille un métier où l'on peut lever les cadres manuellement, mais je cherche encore à comprendre la technique. Peut-être que le livre, avec ses brefs, m'éclairera complètement.

Alors après avoir cogité et réfléchi toute la journée, j'ai commandé cet ouvrage : http://www.bokdykk.no/id/14.0?artnr=978 … _id=813159

Il y aurait des brefs pour 4 et 8 cadres, et aussi pour des métiers "drawloom" (je n'ai pas encore tout à fait compris ce qu'étaient ces métiers, sauf qu'on peut faire de jolies choses avec )

Ben justement, c'est là que c'est embrouillé pour moi, voici par exemple un drawloom : http://www.glimakrausa.com/products-drawlooms.html
Chez Glimakra, on peut transformer un métier "classique" en drawloom, je ne comprends juste pas comment ça marche. Alors, est-ce que c'est la même chose que les "dobby loom" ?

Voilà ce qui m'a décidée à oser acheter l'ouvrage, un commentaire en anglais ici que je traduis :

Ce gros et magnifique livre a la plus grande collection de brefs de skillbragd (smålandsväv) que je n'ai jamais vu. Chaque bref est accompagné d'une photographie de la pièce originale du museum avec beaucoup de gros plans. Certains utilisent 4 cadres, d'autres 8, et un peu utilisent un "drawloom". Il y a quelques pièces en "ceinture de moine" et aussi en "overshot".  La méthode de tissage skillbragd n'est pas abordée ; mais on peut l'apprendre dans ma vidéo "Dress Your Swedish Drawloom", même si la technique n'utilise pas de "drawloom". Beaucoup de ces couvertures sont montées  de la façon traditionnelle sur un peau de mouton qui donne envie de se pelotonner dans le livre et de faire une sieste ! Les couleurs et motifs de cet ouvrage sont source d'inspiration et peuvent être utilisé de différentes manières. Les images et les brefs l'emportent sur le norvégien.

Donc j'attends avec un peu d'impatience cet ouvrage, tout en craignant à la fois de ne pas pouvoir reproduire ces brefs sur un métier classique.

En tout merci de m'aider à découvrir, le drame c'est que plus j'avance dans mes recherches plus je tombe sur des techniques de tissage scandinaves dont j'ignorais l'existence

Monique, un métier à ratière n'est pas obligatoirement électronique. La ratière est un système qui existe depuis très longtemps et qui permet de sélactionner les cadres à lever au moyen de plots que l'on dispose sur des sortes de plaquettes reliées entre elles comme une chaîne.
Les cadres peuvent donc être levés individuellementen suivant un plan appelé le "carton".
Ce qui conforte ce que dit Sandrine dans le N°1. Comme le Rosengang en effet, mais ça ne me semble pas en être : la chaîne n'est pas recouverte.
Mais bon, il faudrait voir de plus près !
en tous cas, c'est très joli !

Je t'en prie, Monique... c'est avec plaisir !  

Oui, Sandrine. Il y a le Rosengang et le Bunden Rosengang. Je n'ai plus les différences en tête, je vais rechercher !
Il me semble que ce que j'avais fait voilà quelques années, c'est du Bunden Rosengang.
Je re-mettrai des photos...
Monique, voilà deux photos d'un ancien métier équipé de ratières Certaines sont commandées par une chaîn en bois, d'autres une chaîne métallique.

Ici, la chaîne en bois. Les picots commandent la levée de cadres.

Ce métier fabrique des tissus pour cravates.

Oui, elles sont très belles mais elles tiennent difficilement dans un salon

Je n'ai pas trop le temps de me rafraichir la mémoire maintenant concernant cette différence, Sandrine. j'essaierai de le faire...
Ce que je peux dire, c'est que le Rosengang, n'a ni endroit ni envers, alors que le Bunden Rosengang, présente un endroit bien lié et un envers comporte des flottés de trame...

Tiens ! un chapitre de plus pour mon bouquin !!!

Merci pour les photos, Paul. C' est impressionnant, ces machines, belle mécanique et quelle ingéniosité.