Cardage, teinture et filage de la laine - Fil RSS
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J'ai un probl avec la trame de ce tissage que je n'avais pas rencontré avec mon premier essai ou disons, pas aussi important
Cela vient-il du fil qui n'est pas assez gros par rapport au peigne ? Si ma foule n'est pas assez près du battant, avec l'angle de celui-ci (le support de la navette), çà déforme ma trame et apparaissent alors ces jours très très moches.
1er essai
2e essai
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Je pense qu'il doit y avoir un problème de tension des fils de chaîne. Certains doivent être plus tendus que d'autres.
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Oui tu as raison Filatoufaire mais la chaîne est aussi trop basse par rapport au seuil du battant. Elle devrait se trouver légèrement au-dessous du milieu de ton peigne mais pas tout en bas de celui-ci.
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Bonsoir
dzaquillon a écrit:
Oui tu as raison Filatoufaire mais la chaîne est aussi trop basse par rapport au seuil du battant. Elle devrait se trouver légèrement au-dessous du milieu de ton peigne mais pas tout en bas de celui-ci.
Si la chaîne est plus haute, la navette risque de ne pas rouler/glisser correctement, non ?
Arsène
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Je pense comme Dzaquillon.
Le seuil du battant accroche sans doute les fils de chaîne à chaque passage, déplaçant la trame...
Remonter un peu la chaîne, pour qu'elle soit juste libre, sans frottement sur le seuil devrait régler le problème. Et la navette devrait glisser sans difficulté...
Trouver l'équilibre entre ces deux contraintes
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Effectivement, tu as un problème de trame.
Tu peux aussi trouver comment faire des trous de partout pour tisser des rideaux !
Blague à part, ta chaîne est tendue de manière irrégulière. Devant ta navette, tu vois très bien les duites qui font un creux ; tous les fils de cet endroit sont trop tendus.
Pour les réglages de hauteur du peigne, un petit dessin vaut mieux que des explications. Ce n'est pas toujours facile de se faire comprendre.
Ce croquis représente comment j'ai réglé mon métier à la lève avec battant suspendu.
Le fil rouge représente la chaîne, et l’œil des cadres est à 10 ou 15 mm de la droite entre les ensouples pour suivre la pente du seuil.
En actionnant les cadres, certains fils rouges montent, et les autres restent sur le seuil pour recevoir la navette à roulettes.
L'inconvénient de ce réglage, je l'ai en actionnant le battant suspendu : l'arête du seuil vient soulever légèrement le tissu. On n'a pas ce problème avec un battant articulé en bas.
D'où l'idée de modifier un métier pour avoir un déplacement horizontal pour remplacer le mouvement pendulaire.
Dernière modification par Roméo 634 (18-08-2013 23:26:19)
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D'abord, une chose est certaine : ta chaîne n'est pas tendue régulièrement.
Sans doute, pas assez non plus. Et peut-être que la trame est trop tendue : elle tend à rétrécir le tissu. On voit bien, devant, que les fils ne sont pas parallèles.
Ce genre de "trous" arrive lorsque, la trame étant trop tendue, le tissu se resserre, ce qui a pour conséquence d'empêcher le peigne de tasser correctement la duite. Au niveau des lisières, les fils de chaîne, tirés vers le centre du tissu par la trame, forment un angle "dent du peigne/trame/tissu" qui bloque le peigne.
Essaie de battre de la façon suivante :
Tu lances la navette, tu tires le peigne, foule ouverte, puis tu changes de foule tout en maintenant le peigne tiré vers toi, et là seulement, tu repousses le peigne. Plusieurs fois de suite. Parfois, ça permet de redonner au tissu sa bonne largeur.
Cela dit, le seuil qui remonte n'arrange pas les choses...
Je n'ai pas ce problème avec mon battant coulissant visible ici...
Et puis, il ne faut pas négliger de forcer le tissu à garder sa largeur. Le coup des bretelles et des pinces à bâches me convient parfaitement. (Voir ici)
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J'aimerais juste dire comme Betty, que, pour que la navette glisse sur les fils, il n'est pas nécessaire que ces derniers reposent sur le seuil du battant, une chaîne bien montée et tendue judicieusement, et des cadres bien réglés permettent à la navette de passer sans difficulté. Sur un de mes métiers, le seuil du battant ne fait que 2 cm de large et la chaîne n'y repose que rarement.
Il faut aussi veiller à ce que les fils, derrière les lisses, soient bien démêlés et ne s'accrochent pas entre eux, ça permet de bien ouvrir la foule et d'avoir une chaîne plus régulière. Si tu laisses les baguettes d'encroix, elles aident à résoudre ce problème et aussi à voir quels sont les fils les moins tendus.
Dernière modification par dzaquillon (19-08-2013 07:14:49)
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Dzaquillon,
Les baguettes d'encroix, oui, mais loin des cadres, le plus près possible de la poitrinière arrière.
Paul,
J'ai essentiellement des battants suspendus... et en réglant bien la hauteur du peigne, je n'ai jamais plus cette difficulté. Je suis moins à l'aise avec les peigne qui glissent...
Sylv,
Tu as quelques fils de chaîne trop tendus, mais cela ne règlera pas l'histoire de ta trame qui se déplace en frottant sur le battant. A toi de tenter des hauteurs différentes. Quelles navettes utilises tu ?
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Pour la tension du centre, c'est à cause d'une ficelle que j'ai rajoutée au centre entre le verdillon et l'ensouple avant (elle y était à l'origine, mais sans doute enlevée ensuite à cause du probl que je rencontre, elle crée une épaisseur). J'ai donc prévu de l'enlever sur mon prochain exercice de tissage. Là, c'est trop tard. au moins, je sais déjà çà :-).
L'encroix est fixée à la poitrinière arrière ainsi que me l'avait conseillé dzaquillon dans un autre message.
Je vais tenter de remonter la chaîne par rapport au seuil du battant mais je rencontre encore un probl...et oui...concernant la tension.
Au moment où ma chaîne arrive au maximum de sa tension et que je dois débloquer le cliquet de l'ensouple arrière et bien, ma chaîne se relâche automatiquement malgré les 2 poids qui freinent et je ne peux donc plus travailler avec la navette lancée car la chaîne est trop molle. Si je tends avec l'ensouple avant, le tissu recule trop et je me retrouve avec le probl du mouvement du battant qui s'agrandit et vient toucher le tissu.
J'en arrive à cette conclusion aussi, comme je ne pourrai pas modifier la position du battant comme l'a fait Paul (le faire coulisser à l'horizontal), je me dis que les navettes plates seraient peut-être la meilleure solution. Elles me permettent de travailler avec la chaîne haute mais c'est moins agréable. J'aimais bien lancer le petit bâteau :-).
Je vais mettre en application aussi la manière de battre de Paul et tous vos conseils sur ce qu'il mer este de longueur. çà fera une serpillère bien colorée et je finirai bien par faire plier la bête :-)
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Oui Betty, il faut les attacher à la poitrinière arrière pour qu'elles ne glissent pas trop près des cadres, mais comme je l'avais déjà dit dans un autre message, je n'ai pas voulu me répéter ici. Personnellement je ne laisse pas les baguettes d'encroix mais parfois elles sont utiles pour régulariser les fils de chaîne.
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Tu devrais arriver à tendre ta chaîne indépendamment de l'avancement du tissu. Tu avances ta chaîne et ensuite tu la tends en agissant soit sur l'ensouple avant soit sur l'ensouple arrière.
Lorsque le début de ton tissu est au bon endroit par rapport au peigne, tu peux tendre ou détendre légèrement selon ce que tu désires. Pour un tissage comme le tien, je trouve que la navette plate n'est pas pratique.
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Les baguettes d'encroix...
On les laisse, on ne les laisse pas. Je vois bien que "tous" laissent les baguettes lors du tissage. Mais je n'ai jamais compris s'il y avait une raison et laquelle :-)))
Quand j'ourdis sectionnellement, je n'en mets pas, et leur absence ne me gène pas... Mais je les enlève rarement avec un montage autre ?!
Dzaquillon, tu les enlèves toujours ? Pour quelle raison ?
Dernière modification par Betty (19-08-2013 13:42:08)
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Lorsque j'avais un métier à ourdissage indirect, les baguettes d'encroix étaient indispensable pour le montage de la chaîne puisqu'elles supportaient l'encroix lors de l'enfilage en lisses mais la tisserande qui m'a appris à tisser avait un métier très long à l'arrière, ou moins 2m derrière le harnais et on ne laissait pas les baguette d'encroix car la poitrinière arrière était plus haute que la poitrinière avant , la chaîne n'était donc pas horizontale et les baguettes se rapprochaient des cadres et devenaient gênantes et cette dame ne les laissait jamais, j'ai donc fait comme elle. maintenant que j'ai un métier à ourdissage direct, j'ai gardé l'habitude de poser l'encroix sur les baguettes car je fais l'enfilage à l'aide d'amorces auxquelles j'attache les fils de chaîne une fois l'ourdissage terminé et j'enlève les baguettes, qui ne pourraient pas être gardées en raison du peu de place entre le harnais et la poitrinière arrière(40cm) et je préfère ne pas les garder car elles n'apportent rien au travail, lorsqu'un fil casse, je le retrouve sur la partie déjà tissée, et je le cherche dans la chaîne, si je ne le retrouve pas, j'en ajoute un qui reste sur une canette et que je fais tenir à l'aide d'une épingle, après plusieurs duites de tissage je le retrouve facilement et je l'apponds à celui qui l'a remplacé jusque là.
Dernière modification par dzaquillon (19-08-2013 15:02:45)
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Je suis vraiment très contente d'avoir eu tous ces conseils car enfin j'ai une trame propre, non déformée (pour le moment) et faite avec la navette volante, une bonne tension de la chaîne.
Que rêver de plus ? De beaux tissages bien sûr et que cela dure.
Merci à tous :-)
Dernière modification par sylv (19-08-2013 23:59:36)
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