Cardage, teinture et filage de la laine - Fil RSS
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bonjour
je voudrais acheter une livre sur la teinture vegetale specifique a la TEINTURE PAR FERMENTATION et plus particulierement pour les fibres vegetales
mon projet : teindre des vieux draps
j'en ai marre des tissus neufs qui ne sont pas de qualité et en plus trop cher pour moi
j'ai acheté plein de vieux draps a emmaus dans le but d'y tailler des vetements mais en couleur c'est mieux
dans un article des 4 saisons du jardinage de 1984 anne rieger ecrit que les fibres vegetaleS se teignent a l'alcalin tandis que les fibres animales se teignent a l'acidité
c'est donc tout l'inverse et je m'y perd un peu
un livre specifique a la teinture sur tissus par fermentation m'aiderait drolement
auriez vous des titres a me proposer ?
veronique
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A ma connaissance il n'y a pas d'ouvrages, tu peux consulter le site de Blanchette : http://eleonoremoine.weebly.com/
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Je n'y connais rien en teinture... mais j'ai du mal à imaginer des grands draps en teinture par fermentation.... faudra de sacrés récipients fermés !
N'as-tu pas intérêt à teindre -aux plantes- à l'ébullition dans de grandes casseroles ?
Le site d'Eleonore est très bien.
Il me semble aussi avoir vu que dans tous les livres de teinture végétale il y a des recettes pour différents types de fibres.
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bien justement je viens de passer une demi heure sur le site de blanchette
genial le site, quel boulot les videos , le site ! nous sur notre chaise on se regale les yeux
pour le recipient j'ai pensé utiliser des grandes poubelles en plastique ou des bassines de 100 litres
et si le recipient est trop petit je peux couper mon drap en 2 , ca laisse deja une belle longueur de tissus
on trouve pas mal d'ouvrages sur les teintures vegetales mais qui utilisent pleins de produits que je ne veux pas utiliser
sur la teinture par fermatation j'ai pas trouvé d'ouvrage...pas encore
veronique
Dernière modification par veronique (06-03-2014 12:41:23)
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a les teintures de blanchette ,il faut remonter entre 2009 et 2011pour lire ses explications et ses essais ,encore un sujet très interéssant
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Ah oui Melendu ! C'est vrai que Chlotogancho (voir son blog) qui teint de la laine, (crochète et tricote des merveilles avec ) évoque aussi Michel Garcia comme une référence en la matière.
Et quand on voit le résultat c'est juste ...waow !
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C'est toute sa vie à Michel Garcia! je ne comprends pas pourquoi il faut que ce soit les Américains qui fassent ces DVD alros que c'est un trésor du savoir-faire de notre pays.
Il a aussi 2 DVD en coffret pour la teinture sur laine. Mais attention, il utilise des végétaux du Mexique. C'est cependant extrêmement intéressant.
Je crois qu'il organise des formations (pour les professionnels) chez lui, des stages, ici, et il vend aussi des encres et teintures végétales. Ca me ferait bien envie si un jour j'ai à la fois le temps et les fonds.
Dernière modification par Melendu (07-03-2014 12:02:09)
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une sujet ouvert par blanchette sur la fermentation
http://forum.tricofolk.info/forum/viewtopic.php?id=2556
encore des documents en anglais, il va falloir que je mette a apprendre l'anglais si je veux evoluer
veronique
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Bonjour, tu as toutes les explications nécessaires sur le site de Martha Herba.
http://martha-herba.com/index.php?page= … rmentation
Pour tes contenants, l'important est de bien les remplir afin d'éviter les moisissures. Quant aux gazs, le top, ce sont les bulleurs de bombonnes à vin, j'en ai trouvé sur internet, pas chers du tout. Cela évite d'avoir à ouvrir le contenant et d'oxyder ta mixture.
Bonne fermentation
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merci la magou pour le lien
je cherche quelques choses d'encore plus detaillé, les essais fait avec les plantes et les couleurs obtenus
cela prend tellement d'années toutes ces experiences, je fais deja tellement d'experiences de filage, de tricot, de tissage , de feutre, de couture...
si j'avais un bouquin pour aller directe a la couleur que je recherche cela me gagnerait bien des années
je viens de passer les 40 ans je me rend compte que les années restantes vont vite passer, surtout que j'ai encore des tonnes de projet a realiser
veronique
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Les références données dans les livres sont une base de recherches. Les végétaux que tu souhaites expérimenter ne sont pas les mêmes que ceux utilisés dans un ouvrage (j'entends par là, nature du sol, saison, récolte).
Si tu es dans un souci de reproductivité, je ne suis pas certaine que cela convienne. Sinon tu peux faire un stage afin de voir en condensé les couleurs à réaliser.
Par contre si tu souhaites avoir une idée des couleurs que tu peux obtenir, j'ai un ouvrage intéressant avec pas mal d'espèces "guide des teintures naturelles" de Marie Marquet. Ce livre ne parle pas de fermentation mais la base des couleurs données et les informations concernant les plantes sont tout à fait complémentaires.
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J'arrive tard, j'avais pas vu le post...
effectivement le problème de teindre des grandes pièces c'est le contenant. Je faisais de bain en macération de 70l et m^me la, pour des grands draps cela était insuffisant. et puis certains bains seront très réguliers (les bain basiques) et d'autres non car ayant besoin de beaucoup de place. et puis le mode opératoire pour les fibres animal est très différent de celui des fibres végétales, il faut en tenir compte pour la préparation. Quand on va sur mon site, il ne faut pas hésiter à poser des questions, je pourrai en faire un article nouveau, si je le sais.
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voici un lien vers un article que j'ai écris, je peux développer davantage si quelqu'un est intéressé...
http://eleonoremoine.weebly.com/9/post/ … ation.html
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Merci Blanchette, ton article est très clair pour comprendre le processus de teinture par macération.
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bonjour tout le monde
merci blanchette d'etre intervenue
tu parlais dans un autre post (qui date) d'ecrire un livre dédié à la teinture par fermentation/maceration
cela fait toujours parti de tes projets ?
où en es tu dans l'ecriture de cet ouvrage ?
en lisant ton article en lien dans ton dernier message, cela me confirme que les teintures par fermentation/meceration sont vraiment ce qui me convient
des plantes qui poussent sous mes pieds et de l'eau de la source qui jaillit juste a coté
cela me fait penser a mon levain que j'entretiens depuis plusieurs années, a la souche de kamboutcha, aux ferments des fromages..., bref tous le monde vivant qui nous entoure
si un drap est trop volumineux, je le couperais
mais la plupart des articles que je lis sont dediés a la teinture sur fibre animal (laine), et ces recettes ne s'appliquent pas a la fibre vegetal (drap de coton par exemple)
veronique
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Bonjour, je me présente très rapidement. Je m'appelle Cécile et j'aime bien les travaux manuels en général. Je n'ai jamais pratiqué la teinture, mais je m'intéresse aux couleurs. Je fais des savons (ph basique) et la couleur végétale est un casse tête comme pour les tissus. Je suis en train de me documenter sur la teinture par fermentation sur le coton car j'aimerais essayer. Eh oui, je n'ai pas choisi la méthode la plus facile et la mieux documentée ). Mes recherches m'ont fait découvrir des liens intéressants :
- Sur l'animalisation nécessaire du coton : (http://forum.tricofolk.info/forum/viewt … p?id=10223) qui renvoie à un article très intéressant : (http://www.turkeyredjournal.com/archive … Souza.html)
- sur un mordant végétal qui remplace l'alun ? qui animalise ?(http://www.couleur-garance.com/index.ph … -symplocos). Quelqu'un l'a-t-il déjà essayer?
Voilà où j'en suis.
Cécile
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Excuse Véronique de ne pas avoir répondu plus tôt. non j'ai renoncé pour le moment à écrire le livre, je mettrais sur mon site plutôt au fur et à mesure de l'écriture, mais j'avoue qu'en ce moment je ne prends pas assez le temps.
sur les fibres végétales, les macération marchent très bien aussi, nous en avions fait l'expérience avec une amie spécialiste mais pas connu du tout, un genre de "sauvage" qui vit dans sa ferme mais qui teint merveilleusement bien les draps et autres. donc elle était venue pour qu'on étudie la chose. nous avons bien réussi mais sur des fibres mordancé à l'alun et acétate de fer. e, laissant les draps séjourner dans une lesive de cendre auparavant, cela à bien marché aussi. il faut expérimenter jusqu'à trouver ce qui te convient!
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Pour compléter mon post de ce matin, j’avais aussi trouvé il y a quelques temps les documents suivants qui son intéressants concernant la teinture du coton et dont on peut s’inspirer.
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L'art de la teinture à l'Académie royale des sciences au XVIIIe siècle de Christine Lehman
(http://methodos.revues.org/2874)
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Théorique et pratique sur l’art de la teinture en laine, soie, fil, coton fabrique d’indienne en grand et petit teint de M. Homassel. Tout un chapitre est consacré à la teinture du coton et de sa préparation (p277 à 319 : de la teinture de fil et de coton) (http://books.google.fr/books?id=f9xQb_Q … mp;f=false)
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Traité complet des propriétés de la préparation et de l’emploi des matières tinctoriales et des couleurs de J.CH Leuch
(http://books.google.be/books?id=VsIDAAA … mp;f=false)
On y trouve des méthodes de teinture très détaillées par plante pour la laine, la soie, le lin et le coton. J’avais en plus noté :
P6 à p7 : Alunage :
- Après l’alunage il faut rincer les étoffes, afin d’enlever l’alun qui n’étant pas combiné absorberait infructueusement une partie de la matière colorante, et qui d’ailleurs, étant inégalement réparti, pourrait occasionner des teintes irrégulières. Mais le lavage ne doit pas être trop long, parce que l’on pourrait enlever une partie de l’alun combiné, et que par conséquent on n’obtiendrait alors que des nuances beaucoup plus faibles.
- Qu’il est avantageux de plonger les matières alunées dans les bains colorants avant leur dessiccation, non seulement parce que les étoffes doivent être mouillées avant d’être plongées dans le bain, afin d’obtenir une teinte uniforme, mais encore parce que, le séchage faisant cristalliser l’alun facilement, il pourrait n’être pas réparti uniformément par un nouveau mouillage, d’où il pourrait résulter des nuances différentes.
- Qu’une température très élevée dans le bain de teinture peut être nuisible dans beaucoup de cas, parce que dans certaines circonstances la chaleur diminue l’affinité de l’alun et de l’étoffe, qu’une partie de l’alun pourrait se dissoudre, et que l’on obtiendrait alors des couleurs moins solides. Cela explique pourquoi la soie, le coton, le lin, le chanvre alunés, prennent beaucoup plus de matières colorantes dans un bain à une basse température, qu’à une température très élevée.
[…]
Alunage des étoffes de coton et de lin. On les met à froid dans une dissolution d’alun saturée ou à demi saturée ; on les y laisse pendant 24 heures ou plus longtemps ; on les rince de suite ou après les avoir séchées : elles gagnent en poids à peu près 1/30. Sur 4 parties de coton on prend une partie d’alun et autant d’eau qu’il est nécessaire pour couvrir le coton.
Quelques personnes ont reconnu qu’il était convenable d’ajouter au bain, de la craie ou de la potasse (1/16 suivant les uns, 1/8 suivant les autres), afin de saturer une partie de l’alun.
P12 : coton
Le coton fixe mieux les couleurs métalliques que la laine, et moins bien les couleurs végétales : cette différence a été attribuée à l’absence de l’albumine, ou de la gélatine dans le coton ; et par conséquent on a cru l’approcher davantage de la laine en le plongeant dans des matières animales, comme le blanc d’œuf, le sang, le lait, la colle, etc. Hermbstaedt a fait des essais sur l’animalisation du coton par le sang, le lait, la colle et le blanc d’œuf ; il a trouvé le dernier préférable. Il délayait les blancs d’œufs dans trois fois leur volume d’eau, et y trempait le coton ; sur 1 livre de coton il prenait 6 à 8 œufs (Hermbstaedt magasin 1823). Cependant la différence en question doit être moins attribuée à l’absence des substances animales qu’à la nature propre du coton, qui est d’avoir moins d’affinité pour les matières colorantes que la laine ; aussi on trouve rarement à faire usage de l’animalisation pour la teinture du coton ; et quand on l’a employée on peut considérer les matières animales comme jouant le même rôle que les mordants, ainsi que les huiles et les graisses qui, quand elles s’oxydent sur le coton, forment avec lui des combinaisons intimes qui ont une grande affinité pour les matières colorante, par exemple pour le rouge de garance.
P44 Sels d’alumine – acétate d’alumine
Ce sel consiste, comme son nom l’indique, en acide acétique, alumine et eau ; il est déliquescent. Il est préféré à l’alun pour les impressions : 1 parce que, ne cristallisant pas, on peut employer des dissolutions très concentrées ; 2 parce qu’il se combine plus facilement avec les fibres de étoffes ; 3 et parce qu’il renferme un acide qui n’a point d’action destructive sur les étoffes, et qui se volatilise dans le séchage.
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L'art de la teinture des fils et étoffes de coton de Le Pileur D'Apligny
(http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k437609/f5.image)
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