Cardage, teinture et filage de la laine - Fil RSS
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Bin, oui sa m'intéresse. il y a de beau saule à osier chez mon voisin (3).
j'irai bien lui piquer quelques branches, mais je connais pas la technique.
D'ailleurs , je pensais faire des bouture pour l'hiver. J'ai encore le temps il faut que les feuille tombe de l'arbre.
Je les repiquerais chez moi, car il y a des petites sources dans mon jardin (sa pomperais l'eau).
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Il paraît que c'est très facile à faire prendre. D'ailleurs j'envisage de tenir un bout de berge avec des osiers. Ca aime l'eau, donc avoir les pieds dans l'eau une partie de l'hiver ne devrait pas leur faire peur
L'osiericulteur près de chez moi produit des variétés décoratives comme je "jaune de Falaise". Boult-aux-bois est connu pour le journal "La Hulotte", mais c'était aussi un haut lieu de vannerie autrefois.
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Il y le manuel complet de vannerie Roret de 1912 à télécharger là
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k2047223
C'est le même livre que celui de l'école de vannerie.
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C'est vrai, ça prend très bien. Ceux qui font des arceaux décoratifs dans les jardins, le savent, ça bouture tout seul.
Maintenant, pour pouvoir l'utiliser il me semble qu'il doit être écorcé et traité en autoclave ?
J'ai pratiqué la "vannerie" au rotin mais jamais eu l'occasion de tisser l'osier.
J'avoue que ça m'a toujours démangé
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Tu as le choix soit avec l'écorce, osier brut, ou sans écorce, osier blanc.
Mais il y a aussi l'osier " en vert" qui est l'osier frais, que tu viens de couper.
Ou l'osier autoclave, qui est un osier traité qui peut rester 10 ans en extérieur.
Pour de la vannerie durable il est préférable de faire sécher l'osier et de le réhydraté pour l'utilisation.
Bunic
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Bin, l'osier brut, moi sa me plait.
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Esther, la vannerie sauvage ça devrait te plaire !
Je me suis offert les deux tomes de Bernard Bertrand sur la vannerie sauvage, c'est ça que je veux faire !
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Mes abeilles sont sur un terrain dont une partie est louée à un cultivateur d'osier, il a une entreprise de décoration de jardin et de clôtures en osier, j'en ai pris pour faire pousser dans mon jardin, ça pousse très vite et dès que j'en aurai assez, je ferai une clôture autour de ma maison, Sandrine tu devrais en mettre au bout de ton terrain au bord de la rivière, en peu de temps avec 2 plantes tu aurais de quoi faire des choses intéressantes.
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C'est tout à fait ce que j'ai en tête Nicole ! Avec des variétés d'osier local
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C'est le saule commun?
On en avait un superbe qu'il a fallu enlever car il était sur la limite, il génait le voisin qui a préféré me construire à la place une serre faire une serre de bric et de broc!
J'avais planté un petit rejet vers le puits, l'a fallu que je l'enlève au bout d'un an, il avait réussi à passer dans le puits, gloups
Je confirme que là ou il y a de l'eau ca pousse très très vite!
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Il y a des stages pas loin de chez moi qui me tentent bien...
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En dehors de l'osier et des matériaux naturels, il y a aussi le kamihimo. Ce sont des bandes composés de fils de papier washi collés qu'on peut séparer au besoin. On les tisse ou on les tresse pour en faire des paniers. C'est surement moins solide que l'osier, mais c'est moins difficile à travailler et plus accessible techniquement (pas d'outillage spécialisé, pas de trempage préalable et moins encombrant). Faut juste trouver lesdites bandes.
Dans un autre esprit j'ai vu des choses faites à partir de cordes ou de tuyaux de récupération enroulés selon la forme voulue et maintenus ensembles par des ligatures de fil faites au crochet ou cousues d'un rang sur l'autre
Je vous recommande ce créateur
http://www.dougjohnston.net/
Dernière modification par trotinette (16-10-2014 12:02:45)
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Trotinette, pas besoin d'outils complexes pour la vannerie sauvage, c'est une approche différente qui personnellement m'attire davantage que la vannerie "classique". Aller chercher dans la nature ce qui nous permet de réaliser des contenants et des objets mêmes éphémères, c'est vraiment ça qui me plait.
Kty, si ça n'est pas du saule commun, ça doit grandement s'y apparenter. Moi je regarde mon énooooorme saule pleureur d'un autre oeil ! Vais le transformer en têtard
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Il y a aussi la vannerie au colombin ( ou en spirale) J'en avais fait dans les années 90 avec des ficelles agricoles récupérées de nos bottes de foin et de paille. Ca demande moins de force dans les mains que la vannerie d'osier ou de rotin. Dans ma région il se faisait beaucoup de corbeilles en paille avec cette technique.
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Tu peux Sandrine, c'est un arbre très résistant et si tu en coupes un bout, il va repartir et te faire de belles tiges bien droites dont tu pourras te servir. Pour faire les clôtures vivantes, on coupe les tiges en mars.
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Et après ça tu pourra l'appeler le saule cogneur, vu l'allure qu'il aura.....
Autrefois c'était la coutume de planter des saules destinés à la vannerie en bord de rivière. Maintenant c'est tombé en désuétude, mais il doit y avoir encore de beaux restes par endroits qui ne demandent qu'à être exploités/
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Ouik Trotinette, vers Boult-aux-bois justement, si l'on y prête attention, il reste beaucoup de saules têtards.
Effectivement mon saule pleureur m'a déjà montré à quel point se faire étêté ne lui pose aucun problème ! Il repousse de plus belle !
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# 17 traditionnellement c'est fait avec de la paille de seigle et des éclisses de ronce : il faut donc préparer la ronce avant de s'en servir.... bien sûr si on utilise de la ficelle c'est plus simple, mais ç ne donne pas pareil !
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Avec la ronce je trouve ça superbe ! Tu en fais Arcolan ?
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j'ai appris à en faire, mais je n'en ai pas fait beaucoup. Il faut penser à cultiver un peu de seigle, prendre le temps de préparer la ronce en hiver (on peut la garder ensuite en la séchant). Chaque année, je prévois d'en refaire et le temps passe.....
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J'avais vu faire des ruches en paille avec cette technique, j'ai toujours eu envie d'essayer
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Oh, les livres de B Bertrand, je les feuilleterais durant des heures...
Il y a deux vannières qui donnent des formations près de chez moi, dont une qui crée non seulement des paniers et des ustensiles, mais des créatures, des bancs, des nichoirs.
Je n'ai fait qu'un peu de formation avec elle. C'était génial : le matin on allait se balader, pour cueillir de quoi travailler l'aprèm. Bon, elle avait quand même quelques réserves.
Marianne (la vanière) a fait une grande cabane en osier dans le parc du centre culturel près d'ici et là elle va bientot construire le nid du marsupilami en grand.
La vannerie sauvage contemporaine est vraiment géniale. Ce qui n'empêche pas de faire de belles banses, comme on dit ici, bien utiles.
Il y a une nouvelle très chouette revue de vannerie et tressages qui parait depuis quelques temps : Le lien créatif
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