Cardage, teinture et filage de la laine - Fil RSS
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bonjour Paul, c'est une triste aventure car on y met ses tripes, on est exposé, les refus sont plus durs qu'un autre "non" dans un autre contexte
je connais l'édition par la force des choses, je m'autoédite dans ma société Aladdin (20 livres)
j'ai appris sur le tas
c'est un domaine difficile, on gagne très peu sauf si on fonctionne aux subsides
ma seule expérience avec un autre éditeur: il ne veut pas me payer es droits et il vend des milliers de mes bouquins depuis 2008! on est en justice, ça me coûte plus cher que les droits qu'il me doit.. on n'est encore nulle part, en plus
c'est très courant en édition, je le fais un peu "pour les autres" qui n'auraient pas ma ténacité ou ma patience (et mon fond de commerce)
mon conseil de terrain: comme tu vises à partager plus qu'à devenir célèbre, oublie l'éditeur, fais un blog structuré - partages-y les infos en chapitres, petit à petit
on y accepte les "copier/coller" éventuels qu'on refuse en édition classique
ça ne te demande pas de grandes connaissances ni de budget, tu prends un wordpress et tu ajoutes un billet régulièrement
tu peux corriger au fur et à mesure
tu ne gagnerais de toute façon quasi rien avec le livre
et il a raison l'éditeur: le boulot de débroussaillage principal est fait
et en quelques mois, tu auras peut etre envie d'apprendre comment on autoédite sur kindle (tu leur envoies le fichier word et les images, leur robot met tout en place)
ou tu fais des pdfs à partir de ton PC et tu les postes sur ton blog (ou sur ce forum)
NB. sur smallpdf.com on peut transformer n'importe quel fichier word en pdf, il ne faut rien acheter de spécial
les vrais passionnés imprimeront les pdfs joliment et en feront un beau classeur, comme un livre
je n'ai pas lu ton blog, juste en diagonale, j'espère que ça répond à ton attente
ciao taty
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Merci Chardon doux d'avoir reproduit ici le texte passé dans la Lettre de Filière Laine.
Et merci à celui - celle qui a rédigé ce texte ! Il est dit des choses que je n'aurais pas osé écrire !
Et puis c'est chouette d'avoir choisi l'image Baptiste11.jpg pour illustrer cette annonce : j'y suis sentimentalement attaché !
J'espère également l'effet positif !
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N'est-ce pas Ygaëlle qui l'a rédigé ?
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je pense ...
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autre info pour plomber l'ambiance, désolée
le monde de l'édition n'est pas si joli joli: faites attention aux propositions qui risquent de venir
1/ certains éditeurs qui savent avant de commencer, en signant, qu'ils ne payeront pas les droits (c'est pas le pire, au moins le livre existe)
2/ il est courant d'offrir une "co-édition", terme élégant pour dire qu'ils vous laissent tout payer (relecteur, graphiste, impression, stockage, etc.), mais mettent leur nom sur la couverture et le reprennent dans le circuit; tout en ne payant toujours que 5% de droits d'auteur
3/ le pire: certains proposent une co-édition où ils prennent tout en charge, vous demandent un gros acompte pour les frais qu'ils auront, de leur côté ils demandent des subsides (gagnent donc sur les deux tableaux), et ils sortent votre livre mais un peu comme une usine
(anecdote vécue mais pas par moi: puis vous vendent les livres à 50% ou 70 % du prix si vous voulez les écouler de votre côté, par exemple si vous trouvez que les ventes végètent)
les pires du pires: les mêmes qui se barrent avec votre acompte, pas de livre, pas de sous, plus rien - aucun auteur ne fait de procès, les frais d'avocat sont considérables
tout ces allécheurs surfent sur la vanité de l'humain, car c'est un passage initiatique d'avoir son nom sur une couverture
et enfin, diffusion-distribution: de petits auteurs très techniques n'ont pas accès à une campagne de presse; c'est à l'auteur de faire des conférences, des contacts presse...
donc je reviens toujours et encore à mon refrain: auto éditez-vous!
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taty lauwers a écrit:
donc je reviens toujours et encore à mon refrain: auto éditez-vous!
Oui, tu as raison...
ou bien, effacez définitivement du disque dur les 424910 caractères et les 320 illustrations...
c'est une autre solution ! Bien plus simple à mettre en œuvre !
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Paul a écrit:
ou bien, effacez définitivement du disque dur les 424910 caractères et les 320 illustrations...
c'est une autre solution ! Bien plus simple à mettre en œuvre !
Très mauvaise idée
Ce livre c'est aussi la matérialisation de connaissances acquises et d'expériences !
As tu envisager de le proposer à un magazine pour une publication en fascicules ?
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Paul, surtout pas ! l'idée de Taty Lauwers (le blog) me paraît une bonne solution - je suppose qu'il y a plusieurs manières de faire : soit totalement public et gratuit - soit protégé ou même payant : on voit de nombreux "créateurs" vendre leurs explications et envoient des fichiers ...
tout ton travail ne peut pas être mis à la poubelle : ni pour toi, ni pour tous ceux qu'il pourra enrichir
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Je suis tout à fait de l'avis de Chantal et Chardon, jeter ton travail n'aurait de sens ni pour toi, ni pour la communauté du tissage.
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Bonjour à tous,
Je sors un peu de mon silence sur le sujet.
Paul sait combien j'espère que le beau travail d'écriture et de diffusion de son savoir-faire qu'il a accompli trouvera la maison d'édition qui voudra bien le publier.
Oui, il y a des gens pas sérieux du tout dans le monde de l'édition. Paul en a été une des victimes. j'en connais un certain nombre d'autres. Il y a des éditeurs qui se reposent sur tout le travail de l'auteur, sans le respecter, sans le payer, avec une distribution et une diffusion médiocres.
Mais il y a aussi beaucoup d'éditeurs - des petits ou des grands - qui font un travail sérieux, réfléchi, et respectueux du travail des auteurs. Je peux le dire et l'affirmer de l'intérieur puisque je bosse dans l'édition. L'auteur est LE capital d'une maison d'édition. Sans auteur, la maison d'édition n'est rien, juste une coquille vide.
L'auto-édition est une solution. Est-ce la meilleure ? Pas certain. Mais elle est souvent une possibilité parmi d'autres quand les portes des éditeurs se ferment devant des projets d'auteurs plus que respectables.
Il faut bien avoir conscience que le monde de l'édition fait face à une concurrence conséquente du "tout gratuit" d'Internet. Les éditeurs "sérieux" réfléchissent beaucoup désormais avant de publier. On peut leur en vouloir. Certains seront frileux, d'autres téméraires et courageux (de moins en moins). Cela dit, ne nous laissons pas aller au rejet systématique d'un métier et au "tous pourris".
Si, comme je l'espère, Paul a la chance de publier chez un éditeur digne de ce nom et du métier qu'il représente, alors il bénéficiera du support non négligeable de toute une équipe (éditeur, fabrication, promotion, diffusion), support totalement inexistant dans le cas de l'auto-édition.
Il serait vraiment dommage que le travail de Paul ne soit pas publié un jour, à la fois pour ce temps passé à élaborer un contenu organisé et pertinent, mais également pour réactualiser la littérature technique autour du tissage. Aujourd'hui, nous sommes obligés de nous référer à des ouvrages des années 70 et même plus anciens encore (cela n'enlève rien à la qualité de ces livres) ou nous retourner vers des ouvrages anglo-saxons, certes très intéressants mais peu accessibles.
Paul, on croise les doigts !
Dernière modification par Lionel62 (19-12-2015 13:58:32)
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Paul, tu n'es pas obligé de tenir un blog pour le publier en auto édition, si ça te semble disproportionné
soit tu veux le partager, tu peux le publier ici
soit tu veux le vendre, je sais que pas mal de monde vend des pdfs sur ravelry
(est ce fréquenté par des francophones?)
petit topo de l'éditeur à la retraite que je suis:
l'éditeur fait d'abord la guidance éditoriale (contenu exact, ton, cible visée, etc.), ce qui est déjà fait avec ton déjà ex éditeur je crois -
autoédition: gros travail réalisé, bien pratique pour la suite
puis il s'occupe de la guidance littéraire, car il faut parfois réécrire et pas seulement corriger le texte
ce sont souvent de nombreux allers retours entre auteur et éditeur à ces deux étapes, mouvements très désagréables pour l'auteur
auto-édition: soit tu es déjà écrivain, soit tu profites de la grande famille de ce forum pour demander des avis sur ton écriture - toujours sur un chapitre fini, pas un magma avec plein de blancs, car pour les non pro c'est trop difficile de juger
en même temps l'éditeur surveille le plan légal (on peut reprendre dix lignes d'un texte, avec références, pas tellement plus)
autoédition: c'est du bon sens, ne plagie pas, mais tu le sais; sur le plan légal, le domaine tissage n'est pas trop risqué, pas besoin de prendre un avocat (si tu doutes, tu peux demander à chardondoux qui est du métier je crois)
l'éditeur réunit les images illus photos ou fait faire des photos
autoédition: facile à faire, seul souci: si tu ne connais pas Gimp ou photoshop
l'éditeur fait faire une maquette de mise en page
autoédition: fais simple, puisque c'est un ouvrage technique, je peux te résumer les bases de la mise en page en quelques paragraphes - il existe des "patrons" vierges sur le net
l'éditeur fait corriger par un relecteur et fait appliquer la mise en page
autoédition: demander à la famille ou au forum, j'imagine
l'éditeur fait imprimer en papier ou pdf
autoédition: aussi facile, on peut désormais faire faire des séries de 250 exemplaires pour pas trop cher (le meilleur à mes yeux: copy-media.net près de bordeaux), en imprimerie classique on doit viser les 1000 exemplaires pour un prix de revient pas exorbitant - écouler les 1000 pour un ouvrage si pointu est illusoire, sauf à compter sur 20 ans...
autoédition: pdf encore plus facile! tu fais ton texte en word, tu le fais transformer en pdf par smallpdf.com ou un autre service gratuit
je ne mentionne pas epub ou kindle pcq je vois bien que sur ravelry ce sont les pdfs qui ont la cote (les epub: apple et amazon ne veulent qu'eux, pour des raisons commerciales j'imagine)
l'éditeur donne le livre en distribution nationale ou internationale pour le livre papier
en papier, un autoédité a plus de souci à se positionner, en général il vend en direct via un site; en pdf: pas de souci, il y a quelques plateformes de vente si tu veux vendre (compter +-40% du prix du livre pour la plateforme)
l'éditeur fait une campagne de presse (rires dans la salle....)
autoédition: être présent sur les blogs, les forums divers qui touchent ton domaine; faire un petit film youtube; faire une page facebook avec des trucs gratuits pour virusser autour de ton livre
je ne sais pas si c'est plus clair pour toi? ce que je voulais dire: l'auto édition n'est pas si compliquée, si c'est dur seul, le faire en groupe (comme ici), tu pourrais le signer avec des droits " creative commons"
voir le livret de recettes (dernière page) qu'on a fait avec mon réseau ressourcement
http://www.taty.be/recettes/Livret%20Re … 202014.pdf
Lionel, si j'ai oublié quelque chose?
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merci, Lionel.
Moi aussi, je croise les doigts, mais pas pour taper sur un clavier : ce n'est pas facile de claviérer, les doigts croisés !
J'avais fait à peu près la même analyse que toi, Taty Lauwers.
Lionel dit qu'on est obligés de se référer à des ouvrages des années 70. Vrai. 2015-1970 = 45 ans.
Il aurait quelle gueule, mon blog, dans 45 ans ? Hein ?
Si on utilise des livres des années 70, c'est parce qu'il y a ces livres, parce qu'ils ont été édités, imprimés, qu'ils existent, qu'on peut les mettre dans une bibliothèque et les ouvrir quand on en a besoin.
Pourra-t-on ouvrir mon blog, dans 45 ans ? dans 30 ans, dans 10 ans, l'an prochain ?
Je ne désespère pas de trouver un éditeur sérieux.
Mais Lionel a raison de dire : Les éditeurs "sérieux" réfléchissent beaucoup désormais avant de publier. On peut leur en vouloir.
Pourtant je pense qu'il y a un marché. Nous sommes les mieux placés pour savoir lequel.
D'où ma démarche de "sondage" du milieu tisserand et avoisinant en demandant à ceux qui seraient intéressés de se faire connaître. Pour l'instant...
Je pense -mais je peux me tromper- que si je me présente chez un éditeur avec des chiffres, comme on dit, cela peut l'inciter à une décision positive, et sans doute le guider en ce qui concerne la fourchette à viser en tant que nombre d'exemplaires....
Je me trompe peut-être.
Et puis, s'il n'y avait pas de marché, Eh ! bien ! il serait inutile d'envisager quelque forme d'édition que ce soit, voilà tout...
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Paul, je comprends bien ta défense du livre face à l'informatique.
Mais, vois-tu, même si je continue à acheter des livres que j'aime et que je veux pouvoir consulter confortablement, que je veux posséder, partager et transmettre, force pour moi est de constater que j'ai beaucoup plus appris ces quinze dernières années qu'avant, et dans beaucoup de domaines, seule devant mon ordi, et dans des domaines où il semblerait que l'échange avec les praticiens soit nécessaires (poterie, filage, ...). Les blogs, les forums, les liens, les vidéos me sont bien plus accessibles que les documents papier. Les informations circulent dans le monde entier.
Un exemple tout bête: le blog de Raffa: c'est devenu une référence en matière de ménage écologique. J'ai tout de même imprimé son petit livret, je le consulte aussi, je le partage, mais la diffusion de son travail s'est faite au départ par internet. Je pense qu'elle laissera des traces indélébiles.
Si tu te laisses séduire par l'idée d'un blog, nul doute que j'imprimerai certains passages de ton livre, même si peut-être pas tout, car je n'aurai jamais l'opportunité de creuser la technique aussi loin. Le livre papier, je te l'achèterais probablement, par solidarité, parce que je t'ai rencontré ici et que je t'apprécie, et veux aider, mais sans cela, je ne le ferais pas, trop spécialisé pour mon éclecticité (ça se dit, ça?)...
En tout cas, je te suis, quelque soit ton choix....
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Pareil que Loulotte
Pour moi aussi internet est une fabuleuse source d'apprentissage et de savoir. Les livres des années 1970 ne m'ont rien appris, leur contenu est souvent trop pauvre, incertain, quand pas carrément faux. Par contre, on trouve une grande source de savoir dans des vieux livres antérieurs à 1950, accessibles à tous car scannés et mis à disposition sur Gallica par exemple, donc sur internet.
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Si je puis me permettre un petit commentaire sur Paul...
Je lis aussi, entre les lignes, la difficulté pour Paul (mais peut-être que je me trompe ?) de réaliser ce qui lui est proposé au niveau informatique : nommer, légender, télécharger les photos, découper le livre, faire les pdf, mettre en ligne, avoir une mise en page agréable, avoir un compte de vente en ligne pour la vente des pdf, les envoyer, gérer la communication autour du livre, etc.... tout cela peut sembler très simple et accessible à qui manie régulièrement les outils de la communication numérique, alors que ce n'est pas si simple. Et peut paraître très compliqué à qq'un qui ne connait pas ces outils;
Peut-être qu'une façon d'aider serait de proposer de prendre cela en charge ou d'aider à le faire ?
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c'est une bonne idée - malheureusement, j'ai déjà beaucoup de difficultés à tenir un blog (de manière très épisodique), y mettre des images .... je ne pourrais pas être d'une grande utilité - mais en dehors de ce qui est informatique pourquoi pas -
je suis une inconditionnelle des livres - j'adore cet objet, et si j'utilise énormément internet pour apprendre, j'ai besoin du papier, du contact avec le livre, et il est plus facile à manipuler - donc si ce livre pouvait sortir, je me l'offrirais sans la moindre hésitation - je pourrais également voir si je ne peux pas en faire la "publicité" au cours de création textile, ou nous apprenons le tissage -
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aujourd'hui, jour impair, je prends la défense des éditeurs: imagine que depuis peu - c'est à peine une blague - il y a plus d'auteurs que de lecteurs. Tout le monde écrit. Tu comprends leur désarroi?
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merci, je vais jeter un oeil puisque je fais de l'autoédition en petite quantité
super site, proche de chez moi, très clair... sauf pour une chose: combien ça coutera!
car rien n'est gratuit
je n'ai pas trouvé de simulation sur leur site
or, à vue de nez, imprimer un livre à la pièce va coûter près de 6 euros pour 150 pages noir et blanc (au bas mot) - 15 euros pour le même en couleur + la comm de l'imprimeur qu'il cite en pages d'entrée + les frais d'envois (timbrage, manutention)
ça ne s'appelle pas "gratuit"
et, ancienne routarde du marketing aussi (eh oui), je sais que les annonces de type bas résille augurent mal de la suite...
merci tout de même, je leur demande une offre pour mon livre sur les teintures
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je viens de trouver leur page, j'ai simulé un livre couleur A5 de 96 pages: 16.74€ de base, qu'ils investissent eux mêmes certes; mais tu dois vendre ton livre combien pour t'y retrouver?
+++: ils s'occupent de tout à part la mise en page (attribuer un ISBN, diffuser, etc.)
---: quasi tout le reste, à mes yeux, car on est pas vraiment dans le "gratuit"
diffusion: ils n'indiquent pas sur quelles plateformes ils vont te diffuser (quels portails? librairies?)
leur calcul (conditions générales): "(("prix de vente public hors tva et hors frais de livraison de l'ouvrage" - "coût de fabrication htva de l'ouvrage") x ("nombre d’exemplaires de l'ouvrage qui auront été vendus au prix public sur la période calculée" - "les 10 premiers exemplaires vendus au prix public sur La bibliothèque.be") ) - taxe sur les droits d'auteur."
Le précompte professionnel sur les droits d'auteur est de 25%, donc ôter ce montant du montant payé, qui sera probablement considéré comme droit d'auteur en plein.
La soustraction des 10 premiers exemplaires: formulation vague, ils vont sousstraire le montant total? Quid si tu ne vends que 15 livres? En gros, tu vas devoir payer si tu n'as pas de succès = double peine!
Un lecteur achètera ton livre 23 à 26 euros (vendu à 20€ (18.87 hors tva) + 3 à 6 euros de frais de port; je choisis un prix abordable)
Imaginons que tu vends une centaine. Tu recevras 1887euros moins 1674 € de fabrication moins "10 premiers exemplaires" (? à 200€? )= 13 euros - les 25% de précompte = tu toucheras un peu moins de 10 euros pour 100 exemplaires vendus.... alors qu'en tant qu'auteur et autoéditeur tu auras investi autant de temps que pour deux mille exemplaires.
Or vendre aujourd'hui cent exemplaires en français dans un domaine pointu comme le tissage aux cadres, c'est une prouesse...
tu ne reçois tes sous qu'une fois par an (comme les droits d'auteur)
pas de précision sur le prix auquel tu peux acheter tes propres livres pour les vendre en direct
le contrat est sur cinq ans, si tu n'es pas content et si tu veux supprimer: 100 euros
je sais que les éditeurs sont frileux et laissent tomber plein de chouettes promesses d'auteurs, mais ce système m'a l'air un peu risqué
il y a plein d'autres solutions similaires à celle-ci, comme lulu.com, qui prospèrent depuis plusieurs années; ils ont le mérite d'exister pour qu'un auteur puisse enfin publier son livre, même à dix exemplaires; mais le souci de Paul était aussi un souci éditorial et pas seulement d'impression, je crois qu'il voulait être coaché/accompagné dans tout le processus...
Si cela n'était pas son cas, Paul aurait sauté sur la proposition d'investir dans des microéditions de 200 exemplaires chez Copymedia (l'imprimeur de Bordeaux dont je suis enchantée pour les microéditions), imprimées et reliées comme un livre (et pas photocopie) et de les diffuser lui-même.
Cela lui coûterait 200 * 3 € (noir et blanc) ou 6€ (couleur) - livraison comprise; c'est chez copymedia que j'ai trouvé la meilleure offre et les plus professionnels du métier
Paul aurait la maîtrise de son oeuvre et de son stock, de la diffusion, pas de surprise de 100 euros à payer par ci par là.
Tant qu'à faire, pourquoi ne pa sauto-éditer en pur digital chez amazon, par exemple: ils font la mise en page du livre électronique à partir d'un document word, tu es bien diffusé, tu touches un juste prix, tu retires le livre quand tu veux ... mais mais mais c'est virtuel...
Voilà, si ça peut être utile à d'autres amateurs d'auto édition
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Merci, Kristi pour t'intéresser à mon bouquin et pour ton lien ; merci, Taty, pour tes messages.
Cette maison, "L'Imprim**r.be" n'est pas un éditeur, c'est un imprimeur.
Le problème est multiple :
> d'abord, cela ne règle pas le problème des droits d'auteurs pour ce qui concerne les documents que je suis obligé d'emprunter à d'autres sources : textes, images... Je ne veux pas prêter le flanc à un quelqu'un qui porterait plainte pour plagia ou pour détournement (vol) de document, cela peut se comprendre !
> Je suis "tisserand", et je peux parler (je pense) du tissage, je ne suis pas metteur en page. Mettre en page un bulletin pour une association, oui ; mettre en page un bouquin, non.
L'ISBN s'obtient facilement.
Taty, tu parles d'un livre en A5, de 96 pages. Le problème est que le mien est un A4 de près de 200 pages ! Ben oui !
Cela porte le prix à 31,85 €. (couleurs). Le document d'origine, avec la feuille de styles de l' "éditeur" (?)(Ey*****s) comptait 300 pages, je travaille à réduire ce nombre sans modifier le texte, bien sûr. Mais il faut que ça reste lisible et utilisable !
Un autre imprimeur : Lulu.com avec qui j'ai déjà travaillé. (imprimé en France, très bonne qualité).
Cet imprimeur imprime. Point. Un seul exemplaire ou le nombre qu'on veut, quand on veut.
A5/96p couleurs : 13,66 € ; un A4/200p couleurs : 29,85 €. (+frais d'envoi). Avec -petites- réductions suivant le nombre.
quoi qu'il en soit, il me faudrait ensuite expédier ces bouquins aux acheteurs !!
Je ne crois pas que ce soit jouable, même si le problème des droits d'auteurs et de la mise en page étaient résolus.
...
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Désolée Paul, c'est que je tiens à l'acheter ton bouquin. Cela me semble si simple quand tu expliques. Eh oui, j'ai l'intention de passer à un métier plus complexe que mon RH que j'apprécie beaucoup celà étant dit.
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merci, Kristi, pour ton appréciation de ma façon d'expliquer !
Mais, ...si c'est vrai, ...ce n'est pas de ma faute... déformation professionnelle !
J'espère aussi que mon livre verra le jour. Cependant, cela n'en prend pas le chemin, pour l'instant !...
l'espoir fait vivre et... tant qu'il y a de la vie, il y a de l'espoir ! ...
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Vu par le petit bout de la lorgnette
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