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Quand je réalise un tissage qui nécessite un pédalage variable exemple :
12
34
41
34
Puis
23
12
41
12 ............
J'affiche les différents pédalages par blocs sur des petits carrés de papier autocollants qui ne tiennent pas toujours très bien .Avez vous une meilleure technique ?
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je scotch mon papier ,ça tient bien
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Je pose ma feuille sur la table et je pointe avec un crayon
Pour un métier sur pied, tu devrais trouver une solution sur le site de Paul ; de mémoire une planchette (liège ?) accrochée au montant du métier et une épingle pour pointer les étapes du marchage.
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Quand je prévois d'être dérangée ou bien quand le marchage est compliqué, je prépare des petits cartons et à chaque duite je tourne un carton.
Dans l'exemple cité, je ne ferai que 4 cartons :
12 34
14 34
23 12
14 12
Même si tu es dérangée tu sais que si ton fil est à gauche tu seras à gauche de ton carton.
Et tu ne tournes un carton que sur une duite sur deux.
Autre solution : un carton à gauche et un second à droite
celui de gauche pour les rangs impairs et les rangs pairs à droite :
12 34
14 34
23 12
14 12
carton à gauche carton à droite
Pour ma part, je n'aime pas pointer avec un crayon, ça oblige à une manutention supplémentaire
Dernière modification par Boz (07-02-2017 21:05:55)
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Chantal a écrit:
Je pose ma feuille sur la table et je pointe avec un crayon
Pour un métier sur pied, tu devrais trouver une solution sur le site de Paul ; de mémoire une planchette (liège ?) accrochée au montant du métier et une épingle pour pointer les étapes du marchage.
Moi, j'ai utilisé ce système. Pas mal pour savoir où on en est quand on reprend après un arrêt.
mais ne règle pas mon problème majeur, qui est de savoir où j'en suis en cours de tissage: dès que quelqu'un me parle je me perds !
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Le pointage sur papier me complique un peu la vie et pour ma part, il perturbe un peu le déroulement du tissage.
Mon système s'inscrit naturellement dans le cycle des opérations, et on peut interrompre l'ouvrage sans problèmes.
Sur le chapeau du peigne, la partition est collée, et j'avance un curseur à chaque mouvement du peigne.
Voici ce que ça donne :
[url][/url]
Sur le dessus, on devine une flèche, c'est pour le sens de lecture : Quand le marchage est symétrique, j'écris la moitié et je tourne le curseur quand j'arrive au bout.
Sur la gauche de la photo, il y a un autre curseur qui sert à compter quand le dessin se répète plusieurs fois ; ici, jusqu'à 9.
La fabrication dudit curseur, rien de plus simple. c'est un morceau de cartouche de joint silicone que j'ai fendu. Il peut se déformer facilement suivant la grosseur du chapeau.
[url][/url]
Dernière modification par Roméo 634 (07-02-2017 22:53:16)
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moi en formation j'avais une pince à linge sur mon carton que je décallais
sur mon métier a tisser j'avais 2 clous planter dans le bois du même espace qu'une perforeuse
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Avant toute chose, j'essaie de simplifier
1 - Mettre de l'ordre
Dans ton pédalage, tu as
12
34
41
34
Puis,
23
12
41
12
J'ai décalé volontairement le groupe de chiffres
- à gauche les navettes qui partiront de la gauche !
- à droite les navettes qui viendront de la droite
Ainsi, si je m'arrête, je sais que je dois commencer par soit les chiffres qui sont à gauche, soit ..., selon l'endroit où est la navette.
2 - Simplifier l'écriture
Je sais que je suis en sergé de 2, alors, je ne vais retenir que le premier chiffres, en retenant qu'à chaque fois, j'ai deux pédales à bouger -. Du coup, la nouvelle écriture devient :
1
3
4
3
Puis,
2
1
4
1
3 - Regrouper ce qui peut l'être
Du coup, il est beaucoup plus facile de remarquer qu'à chaque fois que ma navette part de la droite, soit elle fait 3 dans le premier groupe (bloc A), soit elle fait 1 dans le deuxième groupe (bloc B), en me souvenant forcément que 3 = 34 et que 1 = 12
4 - Trouver une manière simple, rapide pour noter
Je colle un scotch à peinture sur le cadre de mon métier, je note A et B, j'ai un petit post-it que je colle sur A quand je suis dans le bloc A et sur B quand je suis sur B, et j'ai à retenir seulement 1 (=12) ou 2 (=23) selon que je suis sans le bloc A ou B, puisque la troisième duite est la même dans les deux blocs soit 4 (=41)
5 - Mes mains sont libres, pas besoin de perdre du temps à manipuler autre chose que mes navettes, le tissage avance mieux, le travail est plus fluide... Que des avantages !!!!!
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En lisant Betty, je me rends compte que c'est comme ça que je fonctionne, simplification, organisation, mémorisation.
Ce n'est pas toujours possible, en particulier avec un métier où il faut lever les cadres à la main. Mais justement, avec une écriture en bloc, c'est déjà la simplification dont parle Betty et qui permet de mieux mémoriser
Donc j'ai des papiers posés à côté de moi, que j'essaye le moins possible de regarder, ça brise mon rythme de tissage et j'aime pas !
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Très sophistiqué, Roméo ! Et très pratique également ! à retenir !
Betty, ton 1° ressemble étrangement à ma réponse !
Pour tes autres exemples, il faut déjà une bonne habitude de tisserande pour raisonner ainsi sans produire quelques erreurs de tissage. La "décontraction" vient avec la pratique du métier. Ca vaut dans toutes nos actions !
Pour "les mains libres", je crois que nous sommes tous d'acc. sur ce point ! La façon d'y parvenir varie selon chacun.
Si un marchage 4 cadres avec ou sans attachage (métiers à manettes) ne demande que peu d'effort pour "se souvenir", un tissage sur métier à 12 ou 16 manettes, avec souvent un nbre de duites important pour chaque motif, demandera qu'on soit déjà à l'aise avec sa propre pratique de l'affichage du marchage.
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Quelle ingéniosité pour Roméo et vous tous dans l'ensemble !
Au final je me rends compte avec votre aide à tous que de bien analyser son marchage avant de se lancer comme le préconise Betty doit nous faire gagner beaucoup de temps par la suite , nous permet de le mémoriser et nous fait aussi découvrir et penser a' des liens et a' des choses que nous n'avions pas remarquées . Nos méninges seront ainsi au top!
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beaucoup d'ingéniosité et suivant chaque personne et tissage en mélangeant ce qui nous va le mieux on trouve de nouvelles façons de faire et astuces - merci à tous -
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moi je me marque aussi les rangs où je dois tricher avec la lisière et le sens d'envoi de ma navette au 1er tour - peut être par manque d'habitude mais comme ça je sais tout de suite et ne regarde pas systématiquement ma lisière
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je fais un peu comme betty, les chiffres des pédales que j'actionne. Par contre quand je suis sur un dessin un peu compliqué je place avant la 1ère duite un fil de couture de couleur tranchante comme cela je sais où j'en suis dans le bref car il suffit de compter les duites. A la fin du bref, j'enlève le fil et je recommence.
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Mon amie qui vient tisser chez moi a quelques difficultés en ce domaine.
Actuellement elle tisse des "diamants" (chevrons inversés).
Elle tisse donc un sergé classique 12 23 34 14 12 23 etc
Après x séquences elle doit donc revenir en arrière (si la dernière duite était, disons 14 elle doit "remonter" 34 23 12 14 ...
On a donc choisi d'écrire la suite logique telle que ci-dessus en ajoutant une flèche au-dessus et une au-dessous. Ceci sur un petit papier posé sur la partie déjà tissée.
----------->
12 23 34 14 12 23 34 14 12 23 34 14
<-------------
Il suffit alors de piquer une aiguille soit au-dessus du chiffre, soit au-dessous.
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pour un pédalage court il m'arrive aussi de pédaler à vide sur le sol pour me souvenir comme les pas de danse l'ordre des déplacements des pieds - des petits trucs pour économiser la vue -
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Olala! Domi cela' je ne le ferai pas mais peut être pour quelqu'un qui a le sens du rythme !
J'aime bien l'idée de Capucine aussi j'ai l'impression que dans le crackle on peut parfois le faire de façon naturelle quand on change de bloc mais je n'ai pas encore très bien compris le crackle ....pour Boz et son amie je trouve l'idée bonne également
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