Vous n'êtes pas identifié.
Tu n'auras pas ma copie, j'avais horreur des devoirs!
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J'avais fait un tissage (je penses, je ne connaissais rien en théorie à l'époque et j'en connais encore peu aujourd'hui) ou je voulais dessiner une sorte de paysage pour poser mes appliqués. :
J'avais simplement une navette par couleur que je faisais sortir à l'endroit ou je souhaitait arrêter :
Début lisière droite, je sort la première navette au bout du "motif" et je fait entrer à ce niveau la navette de la couleur contiguë... jusqu'à la lisière suivante. Passage de peigne et retour avec la navette du bord gauche qui sort pour être remplacée par la suivante...
Le résultat est pas terrible, je ne connaissait rien d'autre que l'armure toile avec éventuellement sélection de certains fils à la baguette et il fallait que je fasse vite.
Je me demande si tu as fait quelque chose d'approchant mais avec toute ta technique et maîtrise dont tu dispose en plus ? Cependant je ne suis pas sûre car le blanc ne reste pas très droit entre les zones de couleur donc tu n'as peut être pas fait les lignes en une fois.
Pour moi c'est un mystère! Avec un très beaux résultat à la clé! J'ai hâte que tu nous explique!
Sinon, hors sujet je vais changer l'orthographe de mon pseudo pour que l'on voit le L et non I comme ça je ne le redirais pas dans toutes les conversations ^^
Hélène
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C'est de la tapisserie que tu as fait. Je ne sais pas de près mais de loin c'est très agréable à regarder. Lorsque j'étais abonnée à Vav magasinet, une revue suédoise, une artiste réalisait toutes ses tapisseries sur fodt toile. Le résultat était très beau, on aurait dit des aquarelles.
Mets une majuscule au début de ton pseudo et il n'y aura plus de confusion.
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Hihi je me doutais bien qu'il y avait anguille sous roche! Alala voilà ce que c'est d'être inculte : mon premier tissage est en fait une tapisserie et il m'aura fallut 1an et demi pour le découvrir ^^ C'est pour ça que j'avais du mal à comprendre la limite entre les deux! Merci
Dernière modification par ln2am (17-02-2018 20:50:22)
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bonjour,
Tu cherches bien des complications, Roméo avec ton tissu tubulaire !
Merci, Chantal, pour ton explication du Beiderwand. Je connaissais -un peu- mais pas le nom. Non, mon tissage n'est pas un double couche.
Je reviens à mon "devoir" (pardon, Filatoufaire ! j'aurais dû parler de "participation" ! ).
La question était de faire en sorte que le fil vert, en fin de zone, aille jusqu'à la lisière, en zone blanche, tout en restant invisible.
A part le rendre transparent (!), il y a une solution simple : le mettre sous la toile blanche.
Comme le gars qui planque les balayures sous le tapis !
Il suffit de faire une "levée en masse" des fils de la zone blanche.
Le fil vert passe sous la chaîne, il flotte sous la zone blanche.
Voilà tout !
Arrivé à la lisière, il contourne le fil de lisière flottante pour être bloqué en lisière. (répétitions de "lisière" ! 1 point de moins !)
C'est exactement ce qui se pratique dans l'industrie, sur des métiers équipés d'une mécanique d'armure (de type Jacquard).
On tisse un dessin en plusieurs couleurs. Sur telle duite, des zones rouges, par exemple, apparaissent de loin en loin. Le fil rouge passe sur la chaîne dans ces zones, et il passe sous la chaîne dans les autres zones, en "flottant" sous un nombre plus ou moins grand de fils de chaîne. Il peut flotter sur plusieurs mètres, éventuellement...
Une autre question se pose alors, dans ce cas, qui ne s'est pas posée pour moi.
Laquelle ?
C'est Lucia1555 qui a posé la bonne question : l'envers !
Bientôt l'image !
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J'ai hâte
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Bonjour,
Bon ! voilà l'envers de ce tissage. On voit bien que les fils qui ne sont pas visibles sur l'endroit flottent sur l'envers...
Ça te va, Lucia1555 ?
Et puis, tiens, comme vous avez été sympa, voilà le "vrai logo" !
Il faut dire que la commune de Brie est occupée par une grande partie de la forêt domaniale de La Braconne, la plus grande de Charente ; d'où l'arbre.
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Ah Oui!Bon collés nous avons encore du chemin à faire merci c'est ça le tissage toujours apprendre ça nous maintient jeunes
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Ah oui! Je n'imaginais pas qu'il y avait autant de fils sur l'envers.
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Merci Paul. C'est ce que j'imaginais. Félicitations pour ta patience. J'ai déjà tissé du broché, je savais que cela n'en était pas. L'envers d'un ouvrage nous révèle bien des choses
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Bonjour,
Oui, Filatoufaire ! il y a autant de fils sur l'envers que sur l'endroit. Chaque duite est formée, en fait, de 2 ou 3 fils mais qui n'apparaissent pas entièrement sur l'endroit.
Pour en revenir au logo, il date de plusieurs années. Si j'ai décidé de le tisser, c'est pour un "clin d'œil" à la mairie, mais aussi pour tester cette technique. Et ce logo s'y prêtait bien par ses surfaces larges et simples.
Et puis, il est évident que si ma commune s'était appelée La Rochefoucauld, Saint Maurice des Lions, L'Isle d'Espagnac ou Saint Michel d'Entraygues par exemple, pour ne citer que quelques communes charentaises, je ne me serais pas lancé dans l'aventure !
Vous comprenez pourquoi !
Paul a écrit:
C'est exactement ce qui se pratique dans l'industrie, sur des métiers équipés d'une mécanique d'armure (de type Jacquard).
On tisse un dessin en plusieurs couleurs. Sur telle duite, des zones rouges, par exemple, apparaissent de loin en loin. Le fil rouge passe sur la chaîne dans ces zones, et il passe sous la chaîne dans les autres zones, en "flottant" sous un nombre plus ou moins grand de fils de chaîne. Il peut flotter sur plusieurs mètres, éventuellement...
Une autre question se pose alors, dans ce cas, qui ne s'est pas posée pour moi.
Laquelle ?
C'est quoi, cette question ?
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comment faire pour ne pas avoir de trop grands flottés à l'envers: un double tissage (tubulaire) de manière à avoir une toile à l'envers qui emprisonnerait les flottés?
est-ce possible ou je divague grave?
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Question : Si j'utilise ce tissage pour confectionner un drap de lit, comment faire pour ne pas me prendre les orteils dans les flottés de trame
Plus sérieusement, comment avoir la bonne tension pour que le flotté ne déforme pas le tissage en tiraillant ?
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Bonjour,
vous avez bien résumé la situation : ces flottés ne me gênent pas car ce tissage a été mis entre deux plaques de verre synthétique, de façon à voir les flottés, justement.
Question tension, oui, Chantal c'est un problème.
lorsqu'un fil arrive à la lisière en flottant, il contourne, bien sûr la lisière flottante, (!) mais il se produit une sorte d'enroulement du tissu, comme un ourlet, vers l''envers. Inévitable.
Et tant mieux : ça rend les bords plus rectilignes !
Sans parler du rétrécissement de certains fils après lavage. J'avais fait des essais auparavant et j'ai vu qu'un certain fil (rouge) se rétrécissait terriblement au lavage !!
Conclusion : l'échantillon, l'essai n'est terminé qu'après lavage/repassage !
par contre, ces mêmes flottés sont bien gênants lorsqu'on veut utiliser véritablement le tissu.
alors, comment faire ?
la solution de Capucine23 est un peu compliquée à mettre en œuvre mais pas irréalisable. Il suffit de bien programmer la machine. C'est tout !
Ce n'est pas elle qui a été retenue !
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Paul
ne peut-on pas avoir le même résultat au recto et mieux au verso en ayant une toile très fine qui s'intercale à chaque duite mais avec en chaine une introduction de fil très fin.
et la technique du Crackle, ce ne serait pas possible?
On en avait parlé à un stage chez Betty (juste abordé)
BETTY T'ES OU ? Tu n'as pas une idée sur cela?
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Capucine23,
Je crois que tu compliques bien les choses !
Lorsque je parlais de ces flottés (N°55), je ne pensais pas spécialement à des tissus épais, genre ameublement, ce qui risquerait d'être avec ta solution.
Non, je pensais à un tissu industriel fin, très fin, en soie, à 100 fils au cm, pour faire des écharpes très légères vendues par Ch**el par exemple.
Si je dis ça, c'est que j'ai visité, voilà quelques années une usine qui produit ce genre de tissus, dans la Loire (42).
Donc pas de tubulaire (Roméo), pas de chaîne supplémentaire...
La solution est toute simple !
??
Pour ce qui est du Crackle, il me semble que c'est un tissu à base d'armure sergé (plutôt Casimir que Batavia) qui permet des effets de dessins géométriques, mais pas figuratifs. J'en montre quelques réalisations ici :
http://tissageabras.free.fr/index_fichiers/page0027.htm
En tous cas, c'est comme ça que ces brefs sont appelés.
Mais je peux me tromper.
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Solution : faire se croiser les trames au verso ?
Les flottés courts soutiennent les flottés longs.
Dernière modification par Chantal (24-02-2018 13:21:03)
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Comme on utilise un fil de liaison en trame, il faudrait un fil de liaison dans la chaîne...mais je ne vois pas comment.
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ben c'est à quoi je pensais: utiliser en chaine 2 cadres pour de la toile mais en fils très fin et passer entre chaque duite en trame le même fil fin mais apparemment c'est pas ça !
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bonjour,
je crois, en effet, Lucia1555, que cela est possible. Il me semble avoir vu quelque chose dans le genre, mais je n'en suis pas sûr. Je n'ai jamais pratiqué !
Vous cherchez, je l'ai déjà dit, bien des complications ! Pourquoi faire simple, quand on peut faire compliqué, pas vrai ?
Problème : les flottés dur l'envers sont gênants pour une utilisation normale du tissu.
Remède : on coupe ces flottés. C'est simple, non ?
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Non, non, non. Ce n'est pas beau. Mon mentor disait: l'envers doit valoir l'endroit
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Mais alors, mais alors... On n'a plus du tissage, puisque la duite ne va plus d'un bout à l'autre, si tu coupes les flottés?
C'est comme ça qu'ils font sur les beaux tissus dont tu parlais?
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Simples !
Je ne vois pas comment l'on procède mais, sur des dizaines de mètres de tissu, cela en fait coups de ciseaux !
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Bonjour,
Oui, Loulotte, c'est comme ça qu'on procède : après la tombée de métier, on coupe les flottés de l'envers.
Et c'est toujours... un tissu !
Chantal, on ne procède pas à coups de ciseaux ! Les ciseaux sont réservés à certains velours façonnés, mais c'est une autre histoire.
J'ai vu faire. ... Impressionnant !
le tissu (très fin : environ 100 fils au cm) passe dans une énorme machine.
Il passe sur un rouleau métallique lisse, d'environ 40 cm de diamètre, endroit contre le rouleau, envers vers le haut. Ce rouleau est destiné à faire "avancer" le tissu. Le déplacement est relativement rapide : peut-être dans les 20 ou 30 mètres à la minute. (?). Il faut savoir que l'usine que j'ai visitée produit plusieurs kilomètres de tissus par mois !
d'autres rouleaux en aval tirent également le tissu.
Au dessus de ce rouleau d'entrainement se trouve un second rouleau qui n'est pas lisse, mais recouvert d'une lame, genre lame de rasoir, en spirale serrée, sur toute sa longueur.
Ce rouleau tourne à très grande vitesse, en sens inverse du déplacement du tissu. Il est positionné, avec une précision extrême pour affleurer le tissu sans le toucher (et donc le détruire), mais juste comme il faut pour couper les flottés.
Le tout avec des protections très importantes, compte tenu de la dangerosité : faut pas mettre le doigt dans le truc !
Voilà ! Simple, non ? En tous cas, la partie "tissage" est plus simple que les solutions que vous proposiez !
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