Cardage, teinture et filage de la laine - Fil RSS
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Le sashiko, broderie japonaise, s'exécute uniquement en points droits, traditionnellement en fil blanc sur fond indigo, noir ou gris.
Le sashiko tel qu'il est pratiqué aujourd'hui
https://www.youtube.com/watch?v=lpNyHype3eE
https://www.youtube.com/watch?v=u3eldz4dwOo
A l'origine, il était utilisé par les paysans pauvres et les pêcheurs pour renforcer les kimonos usés ou les rendre plus chauds par ajout de couches de tissu.
En milieu de page, il y a la vidéo d'une exposition de boros qui signifie guenilles en japonais, datant de1850 à 1950.
http://www.boisbuchet.org/boro-the-fabric-of-life/
Sur un site américain, un boro est en vente au prix de 895 $ … sans commentaires mais une petite pensée pour les personnes qui ont fait les reprises !
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Merci pour les vidéos ! Il y a un artisanat textile impressionnant au Japon. Tout ça sur fond de bleu d'indigo, ça me laisser rêveuse
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je connaissais le sashiko comme broderie mais je ne connaissais pas son origine, merci pour ces liens.
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Très intéressantes ces vidéos.
Merci pour le partage.
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Merci pour le partage!
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C'était une époque où le recyclage n'était pas un vain mot
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c'est très beau et j'aime ce bleu. On a eu une expo de boro à Nantes au salon de l'amour du fil
voici quelques photos sur ce site http://chambredescouleurs.france-i.com/17464
voici un site où vous pouvez trouver tout ce qu'il vous faut pour réaliser ces beaux ouvrages.
www.sashiko-ya.fr
http://sashikoya.canalblog.com/
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Merci pour le lien de l'expo, Fanetissage. Le commentaire est intéressant, ainsi que les réactions à la suite.
Dans son livre sous-titré "Sur la possibilité de vivre dans les ruines du capitalisme", Ana Tsing dit que le capitalisme est indestructible car il a la capacité de capter toutes les productions, y compris celles qui résultent des destructions et des ruines.
On peut citer les hydro-carbures, les déchets (papiers, plastiques) d'abord recyclés par des associations d'entraide, les cueillettes de champignons matsutake, .... les boros ... tout peut (doit) faire du profit financier.
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Chantal a écrit:
Dans son livre sous-titré "Sur la possibilité de vivre dans les ruines du capitalisme", Ana Tsing dit que le capitalisme est indestructible car il a la capacité de capter toutes les productions, y compris celles qui résultent des destructions et des ruines. .
Il le peut si nous lui en donnons la possibilité. Le capitalisme est une idée, un principe, pas un monstre mythologique qui menace de te manger si tu ne lui obéis pas. C'est compliqué de dire non quand on est dans un groupe mais personne ne nous oblige physiquement à accepter
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Tout à fait d'accord avec toi Joliecousette. On n'est pas obligé d'accepter les règles, ce qui compte c'est de suivre son chemin personnel.
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Joliecousette a écrit:
Il le peut si nous lui en donnons la possibilité. Le capitalisme est une idée, un principe, pas un monstre mythologique qui menace de te manger si tu ne lui obéis pas. C'est compliqué de dire non quand on est dans un groupe mais personne ne nous oblige physiquement à accepter
Le capitalisme n'est pas une idée mais un système en action qui fait profit de tout au bénéfice de quelques uns. On peut individuellement sortir du système mais comme pour les cueilleurs de matsutake cela veut dire pas d'accès (ou difficilement) aux organismes de santé, d'éducation, de retraite,... et pourtant le fruit de leur travail génère des profits énormes pour les intermédiaires qui conditionnent et acheminent les champignons vers les consommateurs qui ont les moyens de les payer. Les cueilleurs n'étant pas salariés, aucune part de ces profits ne contribuent aux dépenses publiques. C'est à ça que sert la destruction des emplois salariés.
Chacun peut individuellement changer son mode de vie mais sans la maitrise des réseaux d'échange et l'argent pour les mettre en oeuvre, cela restera sans effet sur le système capital/finance.
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Tu es plus pessimiste que moi
Si tu n'es pas dans la classe dirigeante, tu mettras plus de temps à faire changer les choses... mais si on trouve de plus en plus de produits bios c'est que les petites voix qui ne veulent pas manger de pesticides à la petite cuillère ce sont aussi faites entendre. Que le capitalisme tente de s'emparer de cette nouvelle manne, c'est logique, c'est sa raison de vivre. Mais on n'est pas obligé de dire oui à tout. J'ai fait partie d'une Ruche qui dit Oui jusqu'à constater que certains producteurs se lançaient de cette façon dans l'élevage de "couillons", je n'y vais plus.
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Le capitalisme, c'est nous tous, y-compris les cueilleurs de matsutake. Si personne ne veux cueillir pour vendre ce champignon (puisqu'apparemment, les cueilleurs n'en vivent pas ou très mal), et si de toute façon personne ne veux l'acheter pour ne pas entretenir le système, le-dit système s'arrête. C'est peut-être difficile à "entendre", mais réfléchissons-y.
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Comme toujours, les japonais font de magnifiques pièces de tissage, broderie. J'adore leur style!
Très minutieux par contre
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Suite message #13
Les cueilleurs de matsutake sont des victimes du capitalisme ou du dérèglement climatique ; ils sont sans emplois à cause de la désinsdutrialisation, ou réfugiés.
Si l'on arrête d'acheter ce type de produit qui permet à des personnes de vivre (juste se loger, se nourrir, se chauffer), celles-ci vont rencontrer le même problème que les petits producteurs et auto-entrepreneurs, ici : comment se connecter avec un acheteur plus direct pour vendre le fruit de son travail.
Les coopératives agricoles, facebook, … ?
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Au Canada, la légalisation de la mari....a, avant juillet, risque de créer de grands remous dans la production légumes en serres. Déjà, des producteurs de tomates auraient annoncé la conversion de leurs installations pour produire ce qui sera dorénavant beaucoup plus "payant" pour eux. Comme quoi le capitalisme réagit rapidement aux politiques même controversées de nos gouvernements. Mais là, c'est quelque chose de très délicat.
Dernière modification par Joce1000 (01-03-2018 17:22:44)
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Chantal, les cueilleurs de matsutake devraient surtout produire leur propre nourriture et organiser des systèmes de troc/échange entr'eux. Je sais, c'est facile à dire, plus difficile à faire. Mais justement, c'est précisément ce que le capitalisme que nous avons nous-même instauré et dont nous acceptons finalement les règles tacites, nous a enlevé ! Cette capacité à se débrouiller tout seuls.
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Après quelques dizaines de mètres d'exercice, j'ai tenté ma première broderie Sashiko. J'ai toujours calé sur la difficulté de la plupart des broderies mais, là, je crois que c'est à ma portée
Il y a quelques règles à respecter ; on voit sur la petite étoile du milieu que lorsque c'est raté, le motif est déformé.
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Si tu ne l'avais pas dit.....
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super!! il est un chouia déformé parce que tu le pointes, certes, mais comme dans les fleurs au naturel... non?
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Taty, il est déformé au regard alors qu'il ne l'est pas géométriquement. Il me semblait intéressant de pointer comment les intersections exécutées dans les règles du Sashiko apportent une netteté visuelle qui fait le chic de ces broderies. Le sens d'exécution est important aussi et dans cet essai, il est chaotique.
Je l'ai recommencé et ce nouvel essai me semble plus prometteur.
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Chantal, tu n'as pas commencé par le plus facile ! c'est pas mal réussi
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Chantal c'est très joli !
Quelle belle coutume ! Maintenant on ne prends plus le temps de reparer les habits .C'est super de nous le faire découvrir
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Très réussi, je serais bien incapable d'en faire autant!
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Merci, mais ce n'est pas encore tout à fait ça
J'ai fait 2 autres essais car je n'ai pas trouvé d'infos sur la façon de broder les pointes de l'hexagone. Si quelqu'un a une doc, je suis intéressée.
Celui de droite me semble être le bon car il a la meilleure définition.
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