Cardage, teinture et filage de la laine - Fil RSS
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Une bonne affaire semble-t-il pour faire du damas :
https://www.leboncoin.fr/sports_hobbies/1522172634.htm/
Que peut-on faire avec cet outil, est-ce compliqué à utiliser, et avec quel fil ?
Qui a déjà pratiqué, avec succès ou pas.
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C'est une partie d'un métier à la tire, on dirait ? Dans ce cas, le harnais seul ne suffit pas ? Il faut aussi les cadres des motifs + une rallonge pour ton métier, non ? Je n'ai pas encore bien compris comment fonctionne un métier à la tire, c'est différent d'un métier classique dans la mesure où tu as une combinaison cadres / harnais, il est possible d'avoir 50 et plus de cadres à l'arrière, d'où la nécessité d'une rallonge du métier. D'après ce que j'ai pu comprendre de mes différentes investigations (Glimakra étant l'un des rares fabricants à proposer encore des métiers à la tire).
Donc je dirais, c'est complexe à utiliser, il vaut mieux un fil fin, et dans mes lectures de l'époque, l'enfilage est assez coton puisque les fils doivent passer dans plusieurs cadres. Mais c'est un défi que peut-être, un jour, je relèverai ! Je trouve le damas assez beau (en fait, un tissage en bloc satin la plupart du temps, soit une unité de 5 cadres)
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Bonjour,
Les métiers "à la tire" sont des métiers qui peuvent être sans cadres. Leur principe est de faire lever les lisses donc les fils de chaîne individuellement afin de faire des tissus appelés "façonnés" par opposition aux tissus dits "unis", réalisés sur des métiers à cadres.
les tissus dits façonnés peuvent présenter des motifs figuratifs (fleur, volute...) alors que les tissus dits unis ne présentent que des motifs de type géométrique
Le principe est simple : chaque lisse est fixée au bout d'une ficelle qui arrive, après poulies, verticalement sur le côté du métier. (le "semple")
Le tisserand est assis comme d'habitude, il lance la navette et il actionne le peigne. Un deuxième personnage se trouve devant les fils du semple et il est chargé de tirer sur certains de ces fils pour lever les lisses correspondantes, sur indications du tisserand et ce pour chaque duite. C'est les "Tireurs de lacs". (lacs, venant de lacets)
C'est là une base mais il peut y avoir combinaison cadres/lisses individuelles... ou uniquement cadres.
Il y aurait encore beaucoup à dire sur ces métiers...
La mécanique "d'armure" (type Jacquard) a remplacé ce système en demandant à une mécanique de faire la sélection des fils à lever à la place des tireurs de lacs...
...
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Tout compris ... !
Preuve que c'est rudement bien expliqué !
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Tant mieux, Boz !
Sandrine, je ne pense pas qu'on puisse avoir 50 cadres et plus. En effet, plus il y a de cadres, et plus le dernier est éloigné du peigne.
Cela veut dire qu'il faudra le lever d'autant plus, pour que la foule, au peigne, soit assez grande pour laisser passer la navette...
Donc, il faudra alors tendre beaucoup plus les fils de chaîne pour qu'ils soient levés suffisamment ! J'ai lu quelque part qu'il était difficile de dépasser 24 à 30 cadres ! Mais, bon !! ?
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Si Paul, jusqu'à 100 cadres sur un Glimakra standard. Avec des lisses à oeillet long je pense.
D'autres informations ici : http://www.glimakrausa.com/drawloom-faq
Et bien sûr, il faut utiliser une navette damas, pas très haute. Ca doit être du sport c'est sûr.
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bonjour,
Je ne sais pas, Sandrine...
Pour ce qui est des métiers "à la tire", on pouvait lever de nombreuses combinaisons de lisses, jusqu'à une centaine. Mais ce n'était pas des cadres. (j'écris au passé car c'est ainsi que cela se passait... autrefois - XVIème siècle environ). (Je ne sais pas ce qu'il en est aujourd'hui... )
C'est ce que l'on a appelé Métiers à quilles.
C'est quoi ?
Chaque lisse est suspendue à un fil. Par un système de poulies, ces fils arrivent à une planche perforée où ils peuvent être groupés -ou pas- à quelques-uns, en fonction du motif à tisser. Chaque "groupe" est fixé à une poignée en forme de "quille" (numérotée) que l'on va tirer pour soulever les fils du groupe.
Ainsi, par exemple, la quille 1 peut soulever les fils 1, 8, 17, 25... la quille 2 soulèvera les fils 2, 4, 8, 34,...
Et ainsi de suite, jusqu'à 100 quilles.
lors du tissage, le tisserand commandera que soient tirées La quille N° X ou les quilles Y et Z, ce qui aura pour effet de soulever les fils qui leur sont reliés.
Si un dessin à tisser comprend 28 foules différentes pour être exécuté, on aura 28 quilles qui seront tirées à raison d'une seule pour chaque duite... (quitte à ce que telle quille le soit plusieurs fois si nécessaire).
si le dessin est plus complexe, on peut tirer plusieurs quilles pour telle duite...
En tirant les quilles 1 et 2, on soulèvera les fils 1 ,2, 4, 8, 17, 25, 34... par exemple.
Les combinaisons sont multiples, quasiment infinies.
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Je parlais du métier à la tire Glimakra, équipé de 50 ou 100 cadres sur l'arrière. Car il semble que l'enfilage soit particulier.
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Paul a écrit:
Chaque lisse est suspendue à un fil. Par un système de poulies, ces fils arrivent à une planche perforée où ils peuvent être groupés -ou pas- à quelques-uns, en fonction du motif à tisser. Chaque "groupe" est fixé à une poignée en forme de "quille" (numérotée) que l'on va tirer pour soulever les fils du groupe.
Un même fil peut-il être relié à plusieurs groupes ?
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