Cardage, teinture et filage de la laine - Fil RSS
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Je me suis trompée : 4 cadres à mon métier... 6 pédales...
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Voici quelques nouvelles de mes tentatives de montage de la chaîne. Je suis du genre à chercher à me faciliter la tâche et surtout à me la rendre plus facile.... Vous allez voir que ça ne réussit pas à tous les coups !
Mon mari a donc installé, sur l'ensouple arrière, quatre planches avec des grands clous espacés de 5 cm. J'avais ourdis une chaîne de 10 m en coton mercerisé sur mon cadre à ourdir. J'ai donc commencé à enroulé la chaîne sur l'ensouple en réglant la tension en tenant la chaîne à la main (je sais, déjà ça c'est bof bof). J'avais bricolé un système pour fixer un peigne envergeur sur la poutre arrière, les fils étaient donc bien alignés sur l'ensouple. Je les ai collés avec du papier collant pour bien garder l'ordre. Après, il s'agissait de faire le rentrage dans les lices... Là, je me suis dit que mon idée de coller les fils n'était pas extra... J'ai donc tout décollé pour que tous les faisceaux de fils se déroulent en même temps. Et c'est là que ça a commencé : tout s'est emmêlé ! J'ai utilisé un peigne à larges dents (l'étrille de feu mon chien) pour tout démêler et remettre en ordre : une journée ! Puis j'ai fait le rentrage et le piquage ; au moment d'attacher les faisceaux à l'ensouple avant j'ai vu qu'ils étaient tous torchés avant les lices... J'ai tout désenfilé, démêlé et j'ai presque fini le rentrage.... 2 journées ! Il me reste le piquage et j'aurai une chaîne prête ma pas très "orthodoxe" ou "très catholique".
Moralité : quand il y en a qui ont déjà fait le travail, qui ont de l'expérience, tu as intérêt à les écouter à ne pas pas faire la maline en essayant d'inventer des trucs ! Il ne faut pas se croire plus catholique que le pape quoi !!!!
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C'est une rude expérience mais tu es trop sévère avec toi !
Cela nous arrive à tous et parfois on trouve un truc
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bonjour,
Lors du pliage, au moment où on enroule la chaîne sur l'ensouple, il faut, en permanence, utiliser un peigne ("à chien") pour faire en sorte que les fils ne se "collent" pas entre eux. Cela dépend beaucoup de la nature des fils. C'est à l'encroix qu'il faut faire attention : c'est là que les fils peuvent mal se comporter !
personnellement, je n'utilise pas de râteau pour étaler les fils. je le fais à la main et petit à petit, ils prennent leur place.
le piquage en peigne augmente la régularité.
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@la strega: je n'ai qu'un métier de table mais si je me rappelle tous les cours que j'ai suivis avant de commencer le tissage 4 cadres (en vidéo, USA), je note ce qui suit. Je me retrouve avec toi dans l'inventivité et les dégâts que je peux provoquer à être créative dans la technique pure
1. "en réglant la tension en tenant la chaîne à la main" : selon ces profs, ce n'est pas bof bof, comme tu dis. C'est une technique alternative à celle que Roméo et Paul ont montrée avec les poids. J'ai cru aussi que je bricolais avec ma technique de tension "manuelle". On choisit celle qui fait affinité avec notre pratique, selon les profs, l'une n'est pas plus efficace que l'autre (sauf sur de grands métiers, bien sûr). Je me fie à Madelyn vanderhoogt, à Tom Knisely, Laura Fry, entre autres. Cent ans de métier à eux trois
2. quand tu as décollé ton papier collant, j'imagine que si tu l'avais fait alors que les fils étaient supertendus (par toi ou un camarade), tu aurais pu t'en sortir avec moins de dégâts. J'ai aussi compris avec eux qu'un faisceau de fil tendu est bien "obéissant".
3. tous en revanche sont unanimes: ne pas peigner, mais tendre le faisceau de fil au max, le secouer comme des rènes jusqu'à ce qu'ils claquent - pour réaligner les fils sans les toucher. Si des fils se chevauchent encore (par exemple juste avant le peigne puisque je monte la chaîne d'avant en arrière), les gratter par paquets, comme on pince les fils d'une harpe. Ils se remettent bien. Je fais ça avec une foule ouverte, ça facilite l'alignement.
4. hors cours et profs, quand j'ai des mésaventures similaires, je sacrifie le prix de la chaîne car j'évalue le prix de mes heures et de ma joie, je n'ai pas de joie à passer 2 jours à démêler. Je coupe, jje récupère ce que je peux de ces débris, que j'utiliserai en trame (je raboute les fils coupés avec un noeud très lâche et je fais une pelote, c'est plus facile quand je tisse).
tu as eu du courage!
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Taty, merci pour ton réconfort "fraternel". C'est vrai, j'ai aussi lu et relu pas mal de bouquins et regardé des vidéos... La technique, c'est la technique... Mais, j'ai bien dû faire avec les moyens du bord pour rectifier sans tout jeter. Mais, j'apprends la patience, moi qui voit et espère le résultat final avant d'avoir commencé ! Le tissage est une bonne école.
A bientôt j'espère chez Pasqualine...
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