Cardage, teinture et filage de la laine - Fil RSS
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Bonjour à vous,
Sur mon dernier tissage (les torchons colorés), j'ai eu quelques difficultés qui se traduisent pas des questions.
Le fil utilisé : Coton Club 1 de Fonty, qui est un fil 1 brin (donc célibataire si j'ai bien compris), avec plus ou moins de torsion selon les couleurs. Il a servi en chaîne et en trame.
Question 1 : à l'enroulage au pliage de la chaîne sur le métier, les fils orange (qui avaient moins de torsion que les autres) avaient tendance à se coller les uns aux autres au niveau de l'encroix au point de bloquer tout l'ensemble. Forcément, en tirant dessus, j'ai cassé quelques fils. La solution qui a le moins mal marché a été d'écarter un peu les baguettes d'encroix, d'enrouler quelques cm, de séparer les fils au niveau de l'encroix et recommencer. Résultat : 1 journée pour enrouler, alors que normalement, ça me prend largement moins d'une heure (mes chaînes sont courtes et font 3 à 5 m). Y a-t-il des astuces pour travailler cette étape avec ce type de fil ? J'ai lu qu'un amidonnage pouvait aider ?
Question 2 : j'ai travaillé les premiers torchons avec une densité de 9 fils/cm, sur un peigne 45/10, soit deux fils par dent. Toujours avec le fil orange, j'ai quelques casses en cours de tissage dû à l'usure du fil sur les dents. Dans ces cas, ne vaut-il pas mieux travailler avec un peigne moins dense (par exemple 3 fils par dent sur un 30/10, que j'ai aussi) ? Comment savoir quel peigne est préférable ? Pour faire un cadeau, j'ai coupé les 3 premiers mètres tissés de cette chaîne, il m'en reste 2 sur le métier, que j'ai réempeigné de manière moins dense à 8 fils/cm. J'ai gardé le même peigne, mais j'aurais pu passer sur un peigne 20/10, avec 4 fils par dent. Est-ce que cela aurait été mieux ?
Question 3 : sur mes derniers tissages (coton mercerisé par exemple), je tassais foule fermée et changée (je passe la duite, je ferme, je change de foule, je tasse). J'ai trouvé cette méthode très agressive pour le Club 1 et j'ai changé par tassage foule ouverte et changement ensuite (je passe la duite, je tasse foule ouverte, je ferme, je change de foule). Mais ça donne un résultat un peu différent (moins tassé, donc je redonnais un petit coup de peigne pour obtenir le tissu dense que je voulais). Est-ce qu'il y a une méthode à privilégier par rapport à une autre ou est-ce qu'il faut s'adapter au fil que l'on utilise et au tissu que l'on désire ?
Par avance merci pour les pistes que vous pourrez m'ouvrir sur ces questions !
Au final, je suis contente de mon tissage, même s'il y a des points à améliorer, et j'aimerais bien réutiliser ce fil pour d'autres projets. Mais j'aimerais essayer de me simplifier un peu la vie
Dernière modification par Corinne tite route (03-08-2020 18:40:53)
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Réponse au 1
Tu peux t'inspirer de ce qu'explique Paul sur son site. Il n'ourdit pas toute sa chaine en une seule fois, mais fait plusieurs faisceaux de fils.
http://tissageabras.free.fr/index_fichiers/page0010.htm
Réponse au 3
Je tasse généralement foule fermée. Quand je tasse foule ouverte pour les fils fragiles, je ferme ensuite la foule et donne un petit coup avec le peigne avant d'ouvrir la foule suivante.
Cela peut être différent selon le type de mécanisme pour actionner le peigne.
Dernière modification par Chantal (03-08-2020 15:47:27)
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Merci Chantal !
Pour la question 1, le souci n'est pas à l'ourdissage, que je fais également en plusieurs chainettes histoire de me faciliter la vie, mais à l'étape d'après, quand je mets la chaîne sur le métier et que je l'enroule autour de l'ensouple (méthode par l'arrière) : quand je tourne l'ensouple arrière, c'est là que les fils se frottent et finissent par s'agripper les uns aux autres au niveau de l'encroix.
Sur le site de Paul, à la page sur le pliage, c'est à l'étape de la photo F que j'ai eu le souci.
Pour la question 3, je vais essayer également cette méthode. En fait, quand je reprends ma question, elle me semble un peu bête : évidemment qu'il faut s'adapter aux fils et à ce qu'on veut en faire. La question sous-jacente pour la débutante que je suis, c'est plutôt comment on sait quel type de tassage il faut faire ?
Dernière modification par Corinne tite route (03-08-2020 18:42:04)
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Question 1 :
Je ne garde pas les baguettes d’encroix lors de l’enroulage justement pour éviter que les fils ne s’accrochent entre eux.
La chaîne est repartie dans le râteau et je surveille Cet endroit afin que les portées de fils ne s’accrochent pas ni aux clous, ni entre elles.
Et j’installe les baguettes d’encroix au moment de l’enlissage seulement.
Question 2 :
« Qu’importe le peigne ». Je choisis la densité en fonction de mon fil, de mon armure et de la fonction de mon tissage.
Puis, selon le peigne que j’ai, je choisis un rythme d’empeignage pour obtenir cette densité.
Question 3 :
Je tasse foule ouverte puis foule contraire quand je veux un fort tassage. Ce qui est souvent le cas avec le coton.
Pour les tissages peu dense, je tasse foule contraire.
Se simplifier le travail en tissage, et surtout pour la mise en place, je suis bien d’accord avec toi. Et chacun se trouve ses petites astuces.
Il m’a fallu beaucoup de temps avant de trouver « mes petits trucs » qui me vont bien.
Et c’est ce que je trouve incroyable. Tant de manières différentes pour un même résultat. 😊
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Bonjour Betty,
Merci pour tes réponses
J'avoue que je suis restée perplexe à la lecture de la première réponse : comment installer les baguettes d'encroix seulement au moment de l'enlissage ? Avec la méthode d'ourdissage que j'utilise, une fois la chaîne enroulée, ça fait longtemps que l'encroix est caché sous la masse de fils sur l'ensouple arrière. Puis ça a fait tilt dans ma tête : suffit de faire l'encroix côté ensouple avant et non côté ensouple arrière
J'essaye ça la prochaine fois que je monte une chaîne !
Pour le peigne, ma question reformulée est : quand on utilise un fil fragile, y a-t-il intérêt à utiliser un peigne moins dense, en mettant plus de fils par dent (par exemple 4 fils par dent sur un 20/10 plutôt que 2 fils par dent sur un 40/10) ? Est-ce que cela fait une différence ?
Oui, je vois que les astuces et les méthodes pour tisser sont très diverses. Il faut également s'adapter à son matériel, le principal au final étant de prendre du plaisir à faire
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Bonjour,
D'abord, merci d'avoir renvoyé à mon site !
D'abord, je ne conseillerai pas d'ôter les baguettes d'encroix pour les replacer après. Elles sont là pour empêcher les fils de changer de place avec le voisin ! Et je ne me vois pas refaire l'encroix avec 1000 fils,, à raison de 20 fils au cm !
Pour éviter que les fils ne s'accrochent les uns aux autres quand on enroule la chaîne sur l'ensouple :
* apprêter les fils, comme dans l'industrie (amidonnage ou autre). Je n'ai jamais fait !
* y aller lentement... même si ça prend du temps.
...
Personnellement, j'ai commencé par abandonner les tourillons de bois en baguettes d'encroix pour utiliser des baguettes "couvre joints" : baguettes plates et fines sur les deux côtés, un peu épaisses au milieu.
Je les ai recouvertes de scotch pur que les fils glissent mieux.
Ensuite, j'avance la baguette avant (côté cadres). Là, pas de problème : les fils ne se croisent pas en avant de la baguette.
C'est à la baguette arrière que ça se complique. Comme la baguette est plate, je l'avance à la main en la faisant pivoter dans les deux sens pour qu'elle sépare les fils de chaîne. Il faut surveiller et si besoin, donner un coup de peigne (un peigne métallique pour chiens va très bien). Cette baguette est avancée jusque contre l'autre.
à ce moment-là, je fais tourner l'ensouple pour enrouler la chaîne et faire reculer les baguettes.
Et on recommence.
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Question de densité de fils.
On va d'bord mesurer le "diamètre" des fils. On enroule le fil sur une règle graduée, sur 1 cm. Les fils se touchent sans se tasser.
On compte ce nombre (appelons-le N)
la densité sera fonction de l'armure.
En armure toile, on comptera 50% de N
En armure sergé, on comptera 60 à 70% de N
en armure satin, on comptera 80 à 90% de N
Normal puisque le fil de trame "traverse" la chaîne plus souvent en toile qu'en sergé ou satin. Il faut lui laisser de la place pour ces traversées !
(ici, le mot "dent" désigne l'espace entre les lamelles du peigne. Nos amis québécois disent "peu" !)
Il est préférable de mettre plusieurs fils par dent, dans un peigne plus "large". (à même fil de chaîne, 2 fils par dent dans un peigne de 4 dents au cm, plutôt qu'un fil par dent dans un peignée à 8 dents au cm).
le compte en chaîne (nombre de fils/cm) sera le même mais les fils seront plus libres, les dents étant plus larges.
Et puis, si un fil de chaîne se casse, qu'il y a un nœud, il passera mieux !
On adaptera le rythme pour avoir le le compte en chaîne voulu.
Par exemple : 10 fils au cm avec un peigne de 4 dents au cm ?
rythme : 2, 3, 2, 3 = 10 fils dans 4 dents.
Pour un peigne de 6 dents/cm, ça sera :
rythme : 2, 2, 1, 2, 2, 1...
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Autre chose :
Quand faut-il "battre" (tirer le peigne)?
J'ai l’habitude de proposer ceci :
*1 on crée la foule (ouverture de la chaîne)
*2 on lance la navette
*3 on ferme la foule
*4 on tire le peigne.
Pourquoi ?
lorsque la navette est passée, le fil de trame traverse la chaîne en "diagonale". La longueur de fil est donc plus grande que la largeur du tissu, de lisière à lisière. En fermant la foule, on bloque cette plus grande longueur dans la chaîne.
Ce fil, pour l'instant, est tendu, rectiligne.
En fermant la foule, on va le faire slalomer entre les fils de chaîne. il parcourra donc une plus grande longueur. Mais tant mieux, il est plus long.
ça évite de voir le tissu accuser un retrait (diminution de largeur) trop grand qui transforme ce tissu en sablier !
Au besoin, si nécessaire, on peut même ajouter un *3 bis :
... *3 on ferme la foule
* 3 bis on change de foule
* 4 on tire le peigne.
Cela dit, la force avec laquelle on va battre dépend du tissu qu'on veut obtenir.
Par exemple, pour mes couvertures de bébé (Couverture de Baptiste) je ne tasse pas du tout, je laisse l'épaisseur d'une duite entre chaque duite... pour avoir un tissu très léger, très souple...
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Bonjour Paul,
Merci pour toutes ces réponses !
Pour l'encroix, si j'ai bien compris l'idée de Betty, il n'est pas question d'enlever les baguettes et de les remettre après mais de créer l'encroix côté ensouple avant (donc à la "fin" de la chaîne) et ne mettre les baguettes en place que quand il est accessible (donc une fois que toute la chaîne est sur l'ensouple arrière et juste avant d'enlisser et de passer les fils dans le peigne). Pendant qu'on enroule la chaîne autour de l'ensouple arrière, le peigne suffit à maintenir les fils à leur place.
Je note ta technique et je vais la tester également
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Bonjour, Corinne,
Je ne comprends pas bien quand on procède au "piquage en peigne" (passage des fils dans le peigne). Tu dis :
"ne mettre les baguettes en place que quand il est accessible (donc une fois que toute la chaîne est sur l'ensouple arrière et juste avant d'enlisser et de passer les fils dans le peigne)"
donc, quand on enroule la chaîne sur l'ensouple arrière (le pliage), le piquage en peigne n'est pas fait.
Et tu dis qu'à ce moment, la position des fils dans le peigne suffit à les maintenir en place...
Une chose est sûre, les baguettes d'encroix doivent rester en place durant tout le tissage.
> lors du rentrage (enlisser, enlissage n'existent pas !) l'ordre des fils est respecté,
>lors du tissage, si un fil se casse, avec la tension, il risque de se rétracter vers l'arrière et on risque d'avoir du mal à retrouver la lisse vide !
ça m'est arrivé !
à Varaignes, il y a un métier industriel. C'est un rare cas de métier sans encroix ! Ben oui ! ça existe -ça a existé - !!
Un beau jour, un fil s'est cassé. Je l'ai retrouvé à l'ensouple arrière.
J'ai cherché la lisse vers l'endroit où était le fil. Pas de lisse vide.
Un copain qui passait par là m'a aidé. On a passé plus d'une demi heure avant de retrouver la lisse vide !
Elle était à 40 cm de l'endroit où se trouvait le fil cassé. Et 40 cm, ça en fait, des lisses à contrôler !
Avec un encroix, on n'aurait pas eu ce problème !
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Moi j'ai compris Paul. Elles enroulent sans faire glisser la barre d'encroix .
Comme dit Betty chacun trouve ce qui marche pour soi.
Concernant les fils simples, On est d'accord qu'ils sont très capricieux et moi je les aime!
D'abord je fais deux encroix, au cas où je perde le premier, un a chaque bout de la chaine.
Ensuite pour du fil simple il faut TOUJOURS garder une bonne tension. si ta tension n'est pas suffisante, les fils s'aiment
Si tes fils sont trop tordus( et que du coup la tension nécessaire pour les garder séparés est trop importante) il vaux mieux les parer. Je ne l'ai jamais fait en écheveau mais je le fais pour éviter la casse une fois montés. Certains le font en écheveau.
(parer c'est coller les petits poils et fixer la torsion, moi j'utilise de la colle de farine, mais tout autre amidon peu fonctionner et j'ai vu des recettes avec gomme arabique)
Pour faire avancer l'encroix tu n'est pas obligée de faire avancer les deux baguettes en même temps. tu peux en avancer une puis l'autre. https://www.youtube.com/watch?v=ZsJNeQA … p;index=49
Attention nulle part tu ne pare de l'utilisation d'un peigne pour l'enroulage, il est nécessaire pour bien garder la largeur de tes fils (ou une copine comme dans la vidéo lol)
Attention avec des fils simples chaque fois que tu lache un fil il aura tendance à vouloir se détorsader. résultat : fragilité. donc toujours tenir les fils ou les rassembler à plusieurs ou les parer.
pour les fils fins j'ai la même expérience : mieux vaux plusieurs fils en peu... mais là ça dépend de la sensibilité de chacun.
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Comme cela a été dit et redit, chacun sa méthode. Mais, rien n’empêche d'améliorer cette propre méthode.
Corinne, j'ai appris avec cette notice que tu as déjà lue, j'espère : http://tricofolk.free.fr/files/notice_c … vad_1_.pdf
J'ai débuté avec les 2 encroix page 29.
Puis je me suis rendu compte que seul le premier me servait. Donc, j'en fais un seul.
Il sert au début pour compter les fils à mettre dans le râteau, puis il sert quand le pliage est fini, pour avoir l'ordre des fils à rentrer.
Pour les baguettes, j'utilise ce que j'ai sous la main. Du chant plat bien arrondi, des tiges en bois genre manche à balai, ou de la tringle à rideau de diamètre 30.
Une fois les fils répartis sur le râteau, j'attache les baguettes entre râteau et poitrinière AR.
Puis c'est le moment d’enrouler la chaîne, doucement car je fais seul.
Je laisse 20 ou 30 cm pour le rentrage, et ensuite, j'enlève les baguettes.
Ben oui, je ne les garde pas pour tisser. Je les trouve gênantes.
Quand on lève les cadres, certains fils viennent de la première baguette, et d'autres de la deuxième, d'où différence de tension, surtout sur les métiers courts.
Il faut dire que je n'utilise pas des fils très fins, 12 / cm maxi. J'aviserai quand je ferai 15 ou 20.
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Bonjour Perline et Roméo,
Perline,
pour l'encroix, c'est ça, il est fixe et je ne le bouge pas. En même temps, mon métier est petit, la marge pour bouger les baguettes est assez réduit. Je note tes conseils pour les fils simples pour la prochaine fois où je les utilise.
Roméo,
La méthode que j'utilise actuellement est un mélange entre ce que j'avais appris en stage, le pdf que tu cites (et que tu m'avais transmis) et cette vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=icw_E0rHYBw, plus des astuces piquées à droite à gauche et qui me semblent pertinentes et des essais que je fais.
A l'ourdissage, je fais les deux encroix même si dans la pratique, un seul me sert réellement. En gros, je procède comme tu le décris sauf pour un détail : l'encroix se situe entre le râteau et les cadres et non entre le râteau et l'ensouple arrière. Il faut que je regarde si c'est possible (le râteau est très proche de l'ensouple) et si ça a un intérêt dans mon cas.
Et pareil que toi pour les fils, je travaille plutôt avec du 5 à 10 fils/cm, et pour des chaînes courtes (5 m, c'est un grand max).
Je viens de mettre une nouvelle chaîne sur le métier. Avec un coton à plusieurs brins torsadés (c'est un coton à crocheter que j'ai récupéré), ça va nettement plus facilement !
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Je ne comprends pas le fait que l'encroix se situe entre le rateau et les cadres. Quel est ton métier?
Je met le rateau près de l'ensouple, mais l'encroix, je le tire bien en avant du métier quand je travaille avec des célibataires
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Je commence à comprendre quelques trucs... J'utilise la méthode dans la vidéo plus haut : des baguettes d'encroix sont positionnées entre le râteau et les cadres et laissées en place pendant tout le temps où on enroule les fils sur l'ensouple arrière. Du coup, pas besoin de bouger l'encroix une fois la chaîne enroulée, il est déjà en place pour passer les fils dans les lisses puis le peigne. Ca marche très bien avec des laines qui n'accrochent pas et avec du coton à crocheter multibrins (je viens encore de mettre une chaîne en place sans souci). Mais ça ne fonctionne pas avec des célibataires qui s'accrochent un peu (j'imagine que c'est pareil avec des laines type mohair). D'où mes questions.
Sur le pdf transmis par Roméo, il y a un encroix côté arrière, qui sert pour la répartition des fils dans le râteau et uniquement ça (donc pas de baguettes, juste un fil), et un encroix côté avant, avec les baguettes mises en place tout à la fin quand la chaîne est enroulée, avant le passage en lisses et dans le peigne. Apparemment, Roméo utilise encore une autre méthode.
Pour répondre à Paul et à Perline, le passage en peigne est l'une des dernières étapes, juste avant d'attacher les fils sur l'ensouple avant. C'est le râteau qui me permet de garder la bonne largeur pour la chaîne. Et mon métier est un Lervad 9 (une sorte de métier à peigne envergeur mais avec des cadres, ou encore un métier à cadres, mais sans poitrinières : les fils vont directement d'une ensouple à l'autre et il est pliable).
Je ne sais pas si c'est clair pour vous, mais en tout cas, j'ai plusieurs pistes à essayer la prochaine fois où j'utilise des célibataires ! Merci pour les idées, suggestions et explications
Dernière modification par Corinne tite route (11-08-2020 14:55:11)
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Ma méthode est quand même inspirée du PDF.
À la place du fil d'encroix qui sert uniquement à la répartition dans le râteau, je mets des baguettes.
Ce fil d'encroix n'est pas pratique pour trouver et compter les fils.
Pendant que la chaîne s'enroule, les baguettes freinent et donnent un peu de tension.
Quand c'est enroulé, ou plié qui est le bon terme, j'enlève le râteau et j'ai mes fils avec l'encroix juste derrière les cadres.
Corinne, le Lervad 9 n'est pas un métier à peigne envergeur. C'est un vrai métier à bras. Il n'a pas de poitrinières, c'est son défaut. Et il est aussi difficile à régler à cause de sa légèreté.
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