Cardage, teinture et filage de la laine - Fil RSS
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Ygaëlle nous l'a démontré, le feutre végétal n'existe pas en tant que tel. Mais s'il s'agit effectivement d'une transformation dans lesquelles entrent des manipulations chimiques (en particulier en Roumanie aujourd'hui), il n'en demeure pas moins, qu'à la base, on crée une sorte de "feutre" ou de cuir végétal à partir de l'amadou (ou au moyen d'autres champignons du type polyphores), matière qui permet de réaliser, notamment, des chapeaux (mais, peut-être, les champignons sont-ils trop petits pour fabriquer autre chose aujourd'hui, en tout cas sans doute pas des pièces plus considérables et d'un seul tenant).
Élaborer ce "feutre" était un authentique métier, les artisans "amadoueurs" exerçaient en France et en Allemagne au XIXème siècle-début XXème.
Je crois comprendre qu'après traitement à la soude (probablement pour la conservation ou pour une sorte de tannage), il s'agit de battre la surface spongieuse du champignon (sans les tubes) avec un maillet pour rendre la matière souple. Cela est décrit ici avec quelques belles illustrations (y compris une magnifique veste XVIIIème) : wikipédia
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il y a encore ce savoir faire pour tailler de fine tranche de ce champignon et ensuite l'étirer si besoin à Korund en Roumanie
Video sur le travail de l'amadouvier
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En étoffe végétale rigide il y a les tapas polynésiens, exotiques certes, mais dont la technique est adaptable ici. Le mûrier papier (broussonetia paypfera) pousse très bien chez nous.
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