Le forum du filage

Coucou Paul !!
Toujours le mot pour rire !!

Tu peux aussi déguster le sirop avec de l'eau . . . pour éviter le filabrosse.

on utilise bien la chélidoine pour la teinture végétale. Je ne l'ai jamais essayé personellement mais elle devrait donner un jaune orangé très solide (surtout pour la laine). Le caille-lait est également bon pour la teinture; les racines donnent des rouges et les fleurs du jaune.

je ne connais pas le finnois, quelle partie de la plante utilise-t-on, s'il te plaît?


Joelle, c'est effectivement du maitrank, mais je zappe les épices, cognac, etc de la recette pour lui conserver son gout fruité.
j'espère venir une autre fois à une rencontre et je t'en apporterai!

gemmy a écrit:

on utilise bien la chélidoine pour la teinture végétale. Je ne l'ai jamais essayé personellement mais elle devrait donner un jaune orangé très solide (surtout pour la laine). Le caille-lait est également bon pour la teinture; les racines donnent des rouges et les fleurs du jaune.

je ne connais pas le finnois, quelle partie de la plante utilise-t-on, s'il te plaît?


Joelle, c'est effectivement du maitrank, mais je zappe les épices, cognac, etc de la recette pour lui conserver son gout fruité.
j'espère venir une autre fois à une rencontre et je t'en apporterai!

Et tu utiliserais quelle partie de la plante? fleur? tige? feuilles? racines?

gemmy, on peut utiliser "toute la plante" selon coloria.net (et l'alun comme mordançage, je suppose, bien qu'il n'y a pas de mention sur celui-ci). La couleur obtenue devrait être plus vive au debut de l'été.

Et Jeanne-Marie, je vais très bien, merci. Je viens vous lire assez rarement mais si je vois ici une question à laquelle je peux trouver une réponse, j'essaierai de vous aider.

Bon filage et bonnes teintures à tous !
Pirkko

Frédérique a écrit:

Coucou Pirkko !
tu réponds à quelle question dasn le message ci-dessus ? au sujet de la chélidoine ? Donc toute la plante de chélidoine, avec de l'alun comme mordant, c'est ça ?

Oui, c'est ça.

Merci !

Sandrine Tricofolk a écrit:

Personnellement, je préfère le "gaillet odorant" ou aspérule odorante, une plante de la même famille qui sert à aromatiser le maitrank...

Pour en revenir à l'Aspérule odorante, un des usages traditionnels était de s'en servir comme antimite dans les armoires.

Quelqu'un l'a-t-il déjà utilisé pour cet usage ?

J'en ai mis dans tous les sacs de toison que j'ai, mais n'ai aucun recul pour en analyser l'efficacité.

Caille lait blanc: Galium mollugo
rouges, corail, rose saumon
Famille des rubiacées (garance). Les pigments sont contenus dans la racine, récoltée en automne, pilée et hachée menu. Il faut de plus grandes quantités mais la méthode est la même que la garance.
Tire son nom de sa propriété de faire cailler le lait grâce à la présure qu'il contient.
Voilà, ma petite contribution lors d'une brève visite.
Bonjour à tous et toutes

ouf! je voulais essayer aujourd'hui!
merci, agnès, je vais essayer de repérer quelques pieds pour cette automne!
je vous tiendrai au courant.

Sinon vous pouvez aussi laisser mariner les chélidoines hachées dans un seau d'eau pendant 1 mois en touillant tous les jours, et c'est un bon désherbant bio en pulvérisation, pour les allées par exemple...

Frédérique a écrit:

Merci Elo, ça c'est intéressant car chez moi c'était une friche avant, et j'ai énormément de mal à venir à bout des mauvaises herbes !!

Il faut adopter des lamas

Le Moine Textile a écrit:

Frédérique a écrit:

Merci Elo, ça c'est intéressant car chez moi c'était une friche avant, et j'ai énormément de mal à venir à bout des mauvaises herbes !!

Exat soit des lamas, soit des anes car ce sont de bons nettoyeurs.
Dans le var, on utilise des anes pour debrousailler les forets et éviter des feux de forets.

Idem pour les lamas.

Il y a un des précurseurs de l'élevage en France, installé en Provence (donc pas très loin de chez toi), voici ce qu'en dit Amazon.fr :  depuis vingt ans, Pierre Scherrer s'attache à un cheminement dont le but a été sans discontinuer non seulement l'acclimatation du lama en Provence et la réussite de son élevage, mais aussi le triomphe de son expérimentation, avec, comme aboutissement, faire admettre aux instances officielles l'intérêt de développer ce système de protection contre le feu. Aujourd'hui, le lama est - presque - devenu un débroussailleur institutionnel. Et c'est grâce à Pierre Scherrer.

Je vous conseille son livre, passionnant : "Des Lamas En Provence - 20 Années De Passion D'un Éleveur" que vous pouvez acheter che Priceminister à 10 €, d'occasion.